https://hridayartha.blogspot.com/2023/10/lettres-ouvertes-de-kalu-rinpoche-i-aux.html
http://www.babelio.com/livres/Rozette-La-vie-de-Naropa/704131
http://www.babelio.com/livres/Milarepa-Les-cent-mille-chants-tome-1/700680
http://www.babelio.com/livres/Milarepa-Les-cent-mille-chants-tome-2/701054
http://www.babelio.com/livres/Milarepa-Les-Cent-Mille-Chants-tome-3/701895
Hôtel de Ville de Tours, le 16 février 1983
Sur la photo : de droite à gauche, nous reconnaissons Dominique Gallo(1); le secrétaire et neveu de K. Kalou, père du futur "yangsi"; K. Kalou; Lama Shérab (révoqué en 2011 par le second Kalou yangsi) ; et sur la gauche, la sangha de l'époque du centre "Detchen-Ling", à Tours créé en avril 1980, où bien sûr je suis présent (porteur de la grande khata blanche) avec mon ex-compagne, ainsi que J.-C. A.(2) fondateur du "centre", qui est parti ensuite en retraite de trois ans à Naro-Ling au château de Plaige en 1984.
Rue d'Entraigues à Tours (Indre et Loire), chez Jean-Claude A. - 1983
« Les Chesnais » Savonnières (Indre et Loire) à mon domicile dans mon jardin (avec "feu" Dominique Gallo) - 1983
Lama Shérab* tel un "matou" très possessif et encore plus jaloux et envieux avec "ses souris" ... sauf que, comme tout chat il craignait beaucoup l'eau (bien que pataugeant dans des eaux troubles ... !), dans laquelle je l'ai vu trembler d'appréhension en barbotant dans la piscine privé de Marie-C. (1) ... et que dans la troupe il y avait d'excellents nageurs, plutôt du genre « loutre de rivières fraîches et limpides » pas du tout décidés à s'en laisser compter !
(1) (très liée à ce qui m'a été rapporté de source fiable avec le 3e Djamgon Khongtrul [Lodreu Tcheukyi Sengué Tenpaï Gotcha, 1954 - 1992])
* relayé par des représentants d'occident très obséquieux de lui complaire déjà à l'époque … ! fréquentant d'ailleurs toujours Plaige, même si c'est beaucoup plus anecdotique aujourd'hui, et pour cause … ! Quelle déchéance aujourd'hui !
https://www.facebook.com/SergiiZinoviev/videos/10215840847827997/
Enfin bon, chacun fait ses choix, établit ses priorités, voilà tout ... Et la Vie continue de toute façon ... !
« Manuel de l'anti-sagesse : Traité de l'échec sur la voie spirituelle »
https://www.babelio.com/livres/Farcet-Manuel-de-lanti-sagesse--Traite-de-lechec-sur-l/241359/critiques/3354234
Gilles Farcet - éditions de poche : © Éd. du Relié 2005
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Plus de trente ans plus tard, que reste-t-il des souhaits des “Grands-anciens” , maîtres-vajra, tel que Rangjung Kunkhyab (1er Khyabjé-Kalou) et des « Rencontres Inter-centres » du bouddhisme-tibétain d'Europe pour “créer une meilleure harmonie”, et à plus forte raison déjà en France ! Eux, qui comme Dilgo Khyentsé également, étaient les pionniers du Vajrayana en Occident, que reste-il vraiment de leur héritage spirituel en nos contrées ?
http://www.babelio.com/livres/Onfray-Le-reel-na-pas-eu-lieu/594238
Construction du temple des "Mille-Bouddhas" vers 1984...*
note du 05 novembre 2024 in mémoria
40 années sont passées :
Pour notre part, nous restons et resterons loyal et fidèle à cette époque et ce qui y a été transmis et engagé pendant les séjours de Kalù Rangjung Kunkhyab en particulier “le refuge en les Trois Racines” à Milarépa de sa sadhana du vajrayana ”...
Jean-Pierre Léaud (80 ans cette année) acteur fétiche du cinéaste François Truffaut était très présent cette année là à Plaige lors des passages de Khyabjè Kalou R., il a beaucoup filmé et nous serions vraiment très curieux si un jour cela arrivait dans le domaine public, il y aurait certainement bien des surprises !!
…un documentaire “d’ethnologie” d’une époque révolue 1984 !... où nous avons eu des liens profonds (pour le meilleur et pour le pire...!!) avec Khyabjè Kalou R. :
https://www.youtube.com/watch?v=5AZBCFC3TQY
… c’est émouvant de voir (à 27mn 20s.) Simone Jobard, personne pleine de sollicitude,
chez qui nous étions hébergé quand nous allions à Plaige à cette période ! ...c’était vraiment “un autre monde” ! d’ailleurs en suivant à 28mn l’interlocutrice rendait bien compte de la position de K. Kalou R. quand au contenu d’une vie spirituelle au-delà des appartenances confessionnelles, hélas le dogmatisme fondamentaliste exécrable et sectaire, voire le fanatisme ayant la Vie en détestation, ont pris le dessus ! Ce qui est un paradoxe de fond, la tolérance étant le socle de toute compassion, et racine de toute “miséricorde”*!
Beaucoup “amusé” aussi de revoir à la 23mn “Tarchin” que nous avions hébergé quelques jours chez nous en Touraine à cette époque quand je m'occupais pour quelques temps du centre de Tours « Dé Tchen Ling » ...
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* « On voit ici combien la miséricorde, au sens où je l'entends (et telle que Svâmiji, sans la nommer ainsi, la pratique), se distingue du pardon : il ne s'agit pas de pardonner les fautes mais de comprendre qu'il n'y a rien — ni personne — à pardonner. La miséricorde échappe en cela à la problématique morale de la culpabilité, problématique dont le pardon (c'est très net dans le christianisme) reste au contraire prisonnier. » André Comte-Sponville
p. 31 « Les yeux ouverts » “Lettres à ses disciples”, Swàmi Prajnànpad
Éditions L’Originel © 2014
le coin des citations...
http://camisard.hautetfort.com/media/02/02/1585128293.pdf
Bien que les lettres qui suivent soient de l'ordre de la correspondance privée, elles datent de 26 ans maintenant et au vu des derniers évènements à Dhashang Kagyu-Ling, Temple des « Mille-Bouddhas » (Château de Plaige en Bourgogne), on peu considérer qu'il y a prescription, et que je ne trahis pas son auteur(2) puisque tous les noms restent anonymes, sauf le mien... Ces courriers me semblent être suffisamment éloquents par eux même pour justifier présentement un mise en lecture d'un public averti.
(1) Dont nous avons appris la bien triste fin par défenestration ... dans le début des années 2000, si nos sources sont bonnes, et je l'avais bien connue, l'ayant raccompagnée chez ses parents à Poitiers à cette époque.
(2) que je viens de revoir en toute convivialité ce 28 août 2013, en sud-Aveyron (à la Combe de la Périère, Laval-Roquecézière) ; 30 ans plus tard ! Le constat est terriblement accablant, affligeant et sombre !)
http://lacombedelaperiere.pagesperso-orange.fr/stages.html
*« Qui est heureux ? Seulement celui qui n'a ni peur, ni anxiété, ni désir. Si quelqu'un garde pour lui toutes sortes de beaux vêtements et de bonnes nourritures payés avec de l'argent emprunté, il aura peur au milieu de ses réjouissances à cause de l'argent qu'il doit rendre. Il vivra dans la peur qu'on lui réclame brusquement ce qu'il doit, qu'il puisse être insulté parce qu'il ne peut pas le rendre. Ainsi vois-tu, quand on emprunte, on n'emprunte que de la peur. »
p. 117 « La Vérité » du “bonheur”, Swàmi Prajnànpad - Éditions L’Originel © 1990
https://hridayartha.blogspot.com/2022/09/correspondance-with-bokar-rinpoche-35.html
Bokar R. et Khenpo Lodro Donyo Naro Ling (1987)
Dans son ouvrage « Itinéraire d'un bouddhiste athée » pages 255 et 256, Stephen Batchelor partage avec nous un point :
«... Au cours des années 1980, un certain nombre de scandales, concernant en général des relations sexuelles entre des enseignants et leurs étudiantes, avaient éclaté dans le monde bouddhiste occidental. Le Dalaï-lama nous dit avoir reçu plusieurs lettres de femmes occidentales qui déclaraient que leurs maîtres bouddhistes les auraient forcées à avoir des rapports sexuels au motif que « cela purifierait leur karma négatif ». Il était bouleversé par ce qu’il avait appris. Il craignait que l’attention des médias donnée à de tels incidents ne porte atteinte à la réputation du bouddhisme et n’affaiblisse son potentiel de force pour la paix et le bien du monde. Au cours de nos discussions, il revenait sans cesse sur ce thème. Il devint vite évident que l’une des raisons pour lesquelles il était si prodigue de son temps était qu’il attendait notre aide pour s’attaquer efficacement à ce problème. Comme nos discussions touchaient à leur fin, il émit l’idée de rédiger une lettre ouverte dans laquelle seraient résumées certaines des conclusions que nous avions tirées de notre rencontre. Je fus choisi pour servir de scribe. Après avoir travaillé sur la rédaction de plusieurs ébauches, je lus la lettre à voix haute au Dalaï-lama. Il écouta attentivement et suggéra de nombreux changements de formulation en insistant sur les points importants. Pour la première fois, je voyais à l’œuvre son intelligence politique vive et affûtée. Dans le paragraphe crucial concernant l’éthique des enseignants, nous avions écrit : « Chaque étudiant doit être incité à prendre des mesures responsables pour affronter les enseignants qui manifestent dans leur conduite des aspects contraires à la morale. Si l’enseignant ne s’amende pas, les étudiants ne doivent pas hésiter à rendre public tout comportement immoral étayé par des preuves irréfutables. » C'était le point que le Dalaï-lama tenait le plus à faire passer. Il espérait qu’une telle dénonciation publique permettrait aux victimes d'être entendues et aux coupables d’être couverts de honte, brisant ainsi le cycle des abus sexuels.
Le cabinet personnel du Dalaï-lama prit des semaines pour ratifier le document. Et lorsque celui-ci nous fut finalement rendu pour être publié, il n’avait pas été modifié, sauf sur un point : la phrase dans laquelle le Dalaï-lama donnait son aval personnel avait été effacée. Sans sa caution, la lettre ouverte donnait l'impression que vingt-deux enseignants occidentaux auto-désignés avaient pris sur eux d’émettre un décret destiné à la communauté bouddhiste entière. A partir du moment où le Dalaï-lama avait suggéré le premier cette initiative, je pensais que nous avions ébauché une déclaration conjointe qui serait publiée par lui et notre groupe. J’étais en parfait accord avec le contenu de la lettre que nous avions publiée, mais l’expérience dans son ensemble me laissa la désagréable impression d’avoir été utilisé. Le Dalaï-lama avait réussi à transmettre ses préoccupations et à proposer une solution, mais en retirant de la lettre son soutien, son équipe s’était assurée qu’il ne répondrait pas de son contenu. Une fois de plus, je pris conscience que ce qui apparaissait en surface comme une cause partagée par les Tibétains et les Occidentaux pouvait aussi dissimuler des objectifs et des attentes contradictoires... »
— Voilà bien le genre de situations récurrentes autour de maîtres tibétains authentiques et parfois d’exceptions, dont nous ne pouvons hélas que confirmer l’état.
Que ce soit pour des situations délicates ou difficiles à gérer comme cet exemple ou plus grave encore des relations de maître à élève dans les pratiques de “haute-voltige” du Vajrayana des classes de l’Atiyogatantra ou de l’Anuyoga et Mahâyoga, du Dzo-tchen et Tcha-djà Tchenpo, l’entourage, les groupes en charge, se livrent aux manipulations, altérations, détournements, instrumentalisations vers des buts divers, rumeurs et suspicions finissant par tout achever et dénaturer, rendant à un haut degrés de dangerosité de relations d’impossibles, c’est un sinistre constat qui n’augure rien d’heureux... et de viable en la situation dans “nos contrées”... car finalement il en ressort que pas ou peux de considération pour les personnes victimes d’agissement inacceptables en nos pays, mais de préserver l’image des institution "vénérables" au-delà des "dommages collatéraux" !
En fin de compte, en fait d'avoir été "utilisé comme marchepied" pour la promotion de la prétendue "cause à défendre du lamaïsme" (pour reprendre les termes ci-avant de Trinlay Ananda Massoubre, le "lamaïsme" n'étant pas à lui seul "le Bouddhisme", tout comme le catholicisme Constantinien n'est pas à lui tout seul le Christianisme !) qui n'est pas à être mis en amalgame avec la cause des peuples du Tibet, elle on ne peut plus légitime, nous aurons pu sonder à loisir de la teneur de quoi il retournait !
Merci, vraiment merci beaucoup... et je dis cela en pensant de façon émue à nos enfants et proches... victimes de notre attitude irénique d'une humanité fraternelle, "dénoncée" et marginalisée en ces lieux divers comme développant une activité dangereuse de "pot-eau-feu"*... (pour reprendre l'expression du "dorjë-lopeun" Denis Eysseric-François [et son grotesque simiesque "mouvement de scout bouddhiste de France"] de Karma-Ling, qui se fait passer pour "un très précieux" auto-proclamé en toute simplicité et modestie) ! Nous vous laissons à vos plaies qui prolifèrent comme une gangrène infectieuse d'un sectarisme purulent s'insinuant dans l'esprit d'un public non averti, et gardons en nous, nos liens très précieux avec ce merveilleux yogi prodigieux qu'était Tashi Peldjör à l'A/amour incommensurable !
(voir a ce sujet pages 122 à 129, de Stephen Batchelor, « Itinéraire d'un bouddhiste athée », ed.Seuil © février, 2012)
http://www.babelio.com/livres/Batchelor-Le-Bouddhisme-libere-des-croyances/228067
*propos tenus en hiver 83/84 en mon domicile devant nos jeunes enfants, par le dit personnage dont nous lui souhaitons vivement d'avoir pris connaissance depuis des enseignements donnés par Thich Nhat Hanh le 24 XII 1995, au Village des Pruniers en Dordogne et édité en 2001 dans « Bouddha et Jésus sont des frères » © ed. du Relié.
http://www.babelio.com/livres/Hanh-Bouddha-et-Jesus-sont-des-freres/196156
Avec le recul des années, son activité dénommée comme «syncrétisme douteux» (voir « Maître dans la diffusion et la transmission du bouddhisme tibétain en France » de Cécile Campergue, page 264, © 2012 ed.l'Harmattan) par un comparse ayant été proche de lui en particulier, parmi d'autres, nous ne pouvons qu'y ajouter avec une triste ironie ; un personnage atteint d'une pathologie de mégalomanie avérée lui aussi comme tant d'autres dans le sillon d'êtres exceptionnels, comme l'était le 1er Khyabdjé Kalou. La relation à la "multitude" est dangereuse, pour soi et les autres lorsque l'on à pas suffisamment développé "l'irréalisation" et sa propre insignifiance en ce domaine.
Marcel Légaut : « Un homme de foi et son Église », ed. Desclée de Brouwer, © janvier 1988
... « Par dessus tout, les autorités (cadres et prélats des clergés en question) redoutent un confusionnisme qui conduirait à dire que toutes les religions se valent.
J'avoue que ce confusionnisme m'inquiète peu. Il reste sur le plan où s'agitent et s'affrontent des doctrines...
p. 195
… En l'occurrence, le confusionnisme, où à l'occasion il (le pratiquant crédule, immature et superficiel) se complet, lui permet seulement d'enrichir de mots nouveaux, souvent ésotériques, un vocabulaire qu'il a d'ailleurs rarement l'occasion d'utiliser...
Sans doute, à notre époque, en Occident, grand est souvent l’embrouillement que les croyants font de leur christianisme avec les religions orientales et les sagesses antiques, qui ont pour eux l’intérêt de la nouveauté.» ...
p. 196
- (Nous nous proposons de revenir ultérieurement sur cet excellent ouvrage testamentaire magistral d'une très profonde teneur et portée, dénonçant déjà à l'époque les horizons plus que douteux de ce qui était encore le Cardinal Ratzinger et sa mouvance, - voir quatrième de couverture et au chapitre 3 -, du rapprochement, en vue de la réintégration des évêques schismatiques dans la "communion", du "mouvement d'Écône" et en son état et "brut de coffrage", que celui-ci effectua en tant que Benoît XVI plus tard - 2008/2009- ! Comment concilier cela ? Écône ne reconnaissant pas Vatican II, puisqu'ils le rejettent toujours, le "vomissent" ! Où est Jésus dit « le CHRIST » en cela ?!, pas là toujours pour ce qui nous concerne du moins ! Car ré-ingérer le "vomis" du "sacerdotalisme" fossile (entre autre "vomis" divers, mais l'un des poisons les plus violent qui soit !), suppose la capacité spirituelle de vivre dans l'Être fondamental non-duel, certes capacité hautement Christique notamment, mais globalement, une "église" ou une organisation de communauté de "temple" ou autre peut-il prétendre à cela ? Reste alors pour le "vulgus populus" à vivre dans la "communion", "l'initiatique", de ce "vomis" sans être capable de le prendre pour ce qu'il est ! Alors bon appétit!)
http://www.babelio.com/livres/Pelt-Dieu-de-lunivers-Science-et-foi/41756
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https://bx1.be/bruxelles-ville/peine-de-4-ans-de-prison-requise-a-lencontre-de-robert-spatz/
Le "gourou" Robert Spatz, alias "Lama Kunzang" (auto-proclamé comme tel !) ; Nyima Dzong/Ogyen Kunsang Choling aujourd'hui, hier Dhashang Kagyu Ling et Dhagpo Kagyu Ling (même si là, le scandale est resté bien étouffé ... un "art" consommé chez eux ! "étouffer" dans un discours alambiqué la réalité qui n'existerait pas vraiment ! ). Il y a un gros, un très gros problème dans tous ces lieux et milieux ! Quel cloaque ! Notre pays a-t-il vraiment besoin de ce genre de chose ! Quand je me remémore mes souvenirs de Khyabjè Dilgo Khyentsé de août 1984 à l'été 1990, je me dis qu'il y a vraiment quelque chose qui a globalement complètement foiré avec des "enfoirés" ! ... la fascination n'est point du tout l'A/amour : voilà, là présentement en le cas d'espèce, la différence entre de la m...é absolue et ce qu'était un "saint-Homme" ... honte à tout cela, grande honte !
Le scénario est partout le même : la "gourouïte" aiguë ! Le rayonnement d'un vrai "saint-Homme" (dans le sens "du genre humain" qui est au-delà du "sexué", les contenant tous les deux) génère toujours une immense frustration, une incommensurable jalousie, chez les personnes qui n'ont pas une réelle maturité intérieure prête à recevoir ce qui les éclairera en eux. Alors tout devient "foireux", simulacre et parodies parfois dramatiques dans ses conséquences. Le "danger" près d'un "saint-Homme" c'est de sombrer, chuter devrait-on dire, dans la fascination, alors que l'authentique "porteur de Lumière" ne souhaite qu'une chose, que cette "Lumière" nous irradie de notre propre intérieur. Qu'il puisse nous "éclairer" un temps pour nous stimuler c'est une chose, mais lui aussi sa manifestation corporelle va s'évanouir, et alors, qu'allons nous faire ? Passer notre temps à courir après d'autre éventuels "porteur de Lumière" ad libitum ? Cela n'a pas de sens ! Pas plus que de se prendre pour la "lumière" que l'on est pas du tout !
« Ayant assemblé autour de soi, par toutes sortes de moyens habiles, un large cercle de gens, on détient "un domaine monastique" florissant. Mais c'est là, la source de querelles et la cause de grands attachements pour soi-même.
Rester solitaire est mon conseil du cœur. » Gyalwa Longchenpa les « Trente conseils donnés du cœur »
http://www.okcinfo.news/profile/okcinfo
https://sectairebe.wordpress.com/tag/robert-spatz/
http://www.okcinfo.news/?gclid=COeph_PMtcoCFQQHwwodOVsDJA
https://www.youtube.com/watch?v=vQ7IeFC6eZ8
https://www.facebook.com/OKCinformation/?fref=ts
Accablant ! nous verrons le verdict fin mars 2016 ... ces jeunes personnes m'ont fait beaucoup de peine, je connais bien leurs douleurs, il seront dans mes pensées ... la résilience est toujours là disponible, c'est le "privilège" de l'A/amour en Soi, l'authentique, il n'est pas d'autre A/amour vraiment significatif que celui que nous sommes capable de générer nous même, en nous même, pour la dignité de la Vie !
"Parfois, ce qui se murmure en nous
Devient audible. Nous entendons
Alors tant et tant d'autres murmures
Chez les vivants et les morts, depuis
La nuit des temps, disant un secret
Lancinant jamais éclairci, basse
Continue de la Voie qui seule sait.
p. 49
L'invisible contemple,
Mais ne dit pas mot ;
L'invisible ressent,
Mais ne dit pas mot.
Parfois, trouant la mémoire,
Il nous réveille
Par un furtif geste.
La brume levée, le paysage
Un instant révélé : Appel d'une prairie fleurie ?
Rappel d'une cascade cachée ?
Nous entendons pousser en nous
Le cri d'un geai,
Sans trouver le mot.
p. 78
Mais nous reverrons bien ceux à qui nous n'avons pas dit à temps au revoir,
Ceux qui sont partis sans dire mot dans le long effroi du délaissement.
Nous les reverrons, car nous n'aurons de cesse de leur dire les mots qui n'ont été
Dits à temps, de leur répéter sans fin au revoir au revoir selon la loi de la Vie :
Toute fleur est une fleur refleurie, toute pluie une source retrouvée, toute larme
Une peine ravivée, tout visage un regard reconnu, tout sourire un don échangé,
Et toute vie à venir une vie à jamais survécue-souvenue."
p. 94
«La vraie gloire est ici », François Cheng, éd. Gallimard © - 2015
http://www.babelio.com/livres/Cheng-La-vraie-gloire-est-ici/779111
15 septembre 2016
Robert Spatz, condamnation : 4 ans avec sursis
— reconnu coupable d’abus sexuels, de prise en otage d’enfants et de faits de blanchiment d’argent entre autres. L’ASBL OKC a également été reconnue coupable de plusieurs préventions.
— le tribunal condamne OKC et Robert Spatz à des confiscations de plus 4,5 millions d’euros. Le tribunal a également attribué des indemnités à une trentaine de personnes constituées parties civiles dans ce procès. Il s’agit pour la plupart d’enfants qui avaient été élevés, dans les années 1980 jusqu’aux années 2000, à l’écart de leurs parents et dans de très mauvaises conditions d’hygiène, dans des monastères en France et au Portugal appartenant à l’OKC. Chaque victime va toucher 2.500 € par année passée au château de Soleils où séjournait la secte. Les victimes de viol toucheront 12.000 €
http://www.okcinfo.news/2016/le-gourou-dokc-condamn%C3%A9-okcproces-justice-belgique-pedophilie
(Shechen Rabjam et Robert Spatz, [alias Lama Kunzang] à Nyima Dzong)
Nous serions tenté de dire, « qui se ressemble, s'assemble ... » non ?
Jusqu'où ira ce que l'on peu légitimement considérer comme une réelle et dangereuse mystification ?
http://okc-net.org/index.php/vie-communautaire/education-des-enfants/
« Un phénomène étrange veut que la pensée s'invente des dieux qu'elle vénère ensuite. C'est de “l'autovénération”, ni plus ni moins ! »
« Cette lumière en nous », “La vraie méditation” p.49, Jiddu Krishnamurti, Éditions Stock© 2000
http://www.larbredesrefuges.com/t11020-ogyen-kunzang-choling-okc#92732
censure, quand tu nous tiens !
... nous avons un début de réponse ce jour (le 24 II 2016) ...
On fait "feu de tout bois" même le plus pourri, pour dispenser le "saint dharma" ! N'est-ce pas Matthieu ... ;-)
https://www.facebook.com/OKCinformation/videos/1784300371598267/
https://twitter.com/OKCinformation/status/846685214596349952
http://www.okcinfo.news/profile/okcinfo
C'est le même état d'esprit que le Vatican, en particulier sous Jean-Paull II ; les "fonds n'ont pas d'odeurs", c'est pour le "bien des êtres" ... un état d'esprit guerrier dans la "domination" et de "conquête missionnaire" (avec sa cohorte de gâchis humains considérés comme "acceptable" sans doute compensé par quelques "lâchés de crabes" ou autres méritoires, la vie d'une crevette ou d'un humain, c'est équivalent quand on est estampillé "bouddhiste" et antispécistes [qui refusent la distinction ontologique entre les hommes et les animaux] forcené, maladif et malsain ... !)
Ceci pour ce qui nous concerne est une injure à la spiritualité et plus particulièrement dans cette tradition, de celle d'un Marpa, Milarépa, Rétchungpa ou Do Khyentsé ou encore d'un Dza Patrul dont Dilgo Khyentsé était un authentique héritier lui ! ... à chacun son cheminement ... !
Nous avons, avec mes enfants, eu beaucoup, beaucoup de difficultés graves liés directement avec ces milieux, cette "faune", dont nous avons lourdement pâti de toute cette dégénérescence et déchéance tenu sous silence aux "raisons de l'État-dharma" monachique théocratique du Tibet en exil !
L'ennui avec toute cette "faune” de religiosités diverses, ce sont les eaux troublent dans lesquelles il est délicat de faire la part des choses. Comme dans les “affaires de familles” tout est maintenu dans un flou “artistique”, avec ses périodes de crises, de ressentiments, de non-dit et rancœurs. La clarification est difficile, la défiance règne et ne reste que l'amertume des cœurs meurtris, et pourquoi ? Pour satisfaire à des délires fantasmagoriques d'ambitions aux antipodes d'une spiritualité mature vécue. Tout ceci est bien affligeant et bien triste … car au final cela fini pas jeter un certain “discrédit” sur l'authenticité et la validité d'une telle démarche, à savoir que la réalité de la Spiritualité de l'Homme EST, indépendamment des soubresauts qui l'agitent cet "homme".
http://www.buddhism.be/fr/actualites/communiques-de-presse
... Nous sommes ici en présence du plus fâcheux des malentendus possible du système de transmission et d'héritage “spiritualo-religieux” de la tradition du « Vajrayana » de forme tibétaine en le cas d'espèce.
Le système des “tulküs” trouve ici sa limite, et en l'état son “impossible” transplantation en nos pays d'Europe, en France plus particulièrement puisque c'est géographiquement dans ce pays où se passent les faits.
Nous sommes en présence ici d'un jeune “héritier” dont l'éducation “religieuse hors-sol” qui fini par faire, aux dires de Pierre R. [alias "Pema Gyaltsen"], "hommages" et l’apologie à Nyima Dzong (juillet 2014), et affirmer le profond rattachement au lignage spirituel qu'il détient par désignation depuis sa petite enfance, d'un individu* aux comportements, en cours de jugement actuellement, potentiellement criminel et particulièrement odieux !
Ce “tulküs” porte le titre d'un précédent yogi prestigieux, que nous avons personnellement connu, suivit pendant six années chaque fois qu'il venait en France sur les conseils personnels de Denise Desjardins en 1983 ; l'authentique yogi “Tashi Peljör” plus connu sous le nom de Khabjé Dilogo Khyentsé.
Ce yogi qui a, jusqu'à la fin de sa vie lors de ses venus en Occident, toujours été strict quand à la règle de transmission spirituelle fondé sur “dana”, à savoir qu'il était à la charge de tous et en toute responsabilité et conscience de chacun de participer économiquement à ses venues, rien n'était imposé formellement. Mais vint le temps des “héritiers” après sa disparition en 1991, en particulier son petit-fils Séchen Rabjam, le “triumvirat” des fils de Kangyur Rinpotchè qui ne l'entendirent pas de cette oreille, et avaient de “grandes ambitions” pour le Dharma-tibétain en occident en le monnayant et le rentabilisant.
Voilà aujourd'hui une des conséquences épouvantable de cette faute grave, à savoir la compromission de la Lignée (comme d'autres d'ailleurs !) vers un effondrement de “mérites” dans un “Dharma-mondain” de religiosité de type “missionnaire” ; nous n'y avons bien évidemment plus notre place, nous n'avons pas du tout souscrit à cela ! Ce qui ne dérangera pas grand monde probablement ; ceci dit nous contestons, pour nous du moins, la légitimité en l'état de chose d'une telle représentation en notre pays, en et au nom du yogi “Tashi Peljör”, 1er Khabjé Dilogo Khyentsé.
Nous avons fini par être trompés, abusé, trahis et floués, voire spolié même … pour raisons d'ambitions « de religiosisme-nationaliste » théocratique sur le retour ! Pire même, cela a induit des "avortements spirituels" épouvantables... des désastres humains à gérer au quotidien, en vous en accordant bien généreusement la "paternité" par ailleurs ! ... quand vient l'inévitable invocation incantatoire du fameux «mauvais karma» ; cédant ainsi à la tentation des tentations des autorités religieuses de tous temps, de « charger la barque » des humbles, sauf qu'à ce petit jeu malsain on risque de s'y damner pour de bon !
« Vous qui chargez les hommes de fardeaux accablants et qui ne touchez pas vous-mêmes d'un seul de vos doigts à ces fardeaux. » (1. Luc, XI, 46.)
Quelle honte !
... entre un soutien pas vraiment fiable... et l'autre franchement épouvantable ... !
documents de l'association « PADMAKARA - CHANTELOUBE » en "Dordognistan" http://www.chanteloube.asso.fr/ (datant 1991) attestant que Robert Spatz alias le "Kunzang Lama" y était bien répertorié comme “maître enseignant” à part entière voir K7 "Conseils sur les pratiques Préliminaires", et qui pose pour ce qui nous concerne un gros problème ! Ceci s'ajoutant à Sogyal Lakar discrédité publiquement en 2018 par le Dalaï-Lama, on se demande où se situe le sens des responsabilités dans ces milieux en France du moins, ailleurs je ne sais pas ... !
Et puis il y a la terrible violence de la fuite en avant, qui s'arque-boute en se retranchant sur des arguments fallacieux, des raisonnement sophistes, il n'est que de lire Anne B. * :
* Anne Bi... :
à Peyzac-le-Moustier ; elle soutient à l'aide de subventions (?) un centre de retraite consacré à l’étude et à la pratique du bouddhisme tibétain, après en avoir été la cuisinière il y a de cela quelques années … grande “référence” en ce domaine doit-elle penser à son sujet, s’autorisant des prises de positions péremptoires du « haut de son autorité » en matière de “spiritualité”, qui en fait développe une pensée réactionnaire très répendue dans ces milieux douteux !
http://okc-net.org/index.php/maitres/
Mise à jour du 4 mai 2018
https://www.facebook.com/OKCinformation/posts/2058210957540539
The end ... (note du 18 septembre 2018)
https://www.facebook.com/OKCinformation/posts/2254126794615620
O.K.C. : c'est la "cassation" !
https://www.facebook.com/OKCinformation/posts/2331763200185312
13 juin 2019 :
https://www.facebook.com/OKCinformation/posts/2674458665915762
juin 2020 :
https://www.facebook.com/OKCinformation/posts/3550456271649326
décembre 2020 :
https://www.facebook.com/hridayartha/posts/1740257026134229
(traduction automatique, donc sous réserve d’erreurs possible)
Un chef de secte belge condamné, “ses abus me soulageraient bientôt”
Il a séparé les jeunes enfants de leurs parents, a forcé les gens à travailler pour lui et a maltraité les enfants sous le couvert de leur éducation bouddhiste tibétaine. Après plus de vingt ans de poursuites judiciaires, le chef de secte belge Robert Spatz a été condamné en appel à Liège à cinq ans de prison et à indemniser les victimes.
« Une victoire », répond le Belge Portugais Ricardo Mendes (40 ans), né dans la secte Ogyen Kunzang Chöling (OKC) et qui est entré dans la bataille juridique avec vingt autres “enfants de la secte”. « Nous sommes de petits combattants contre un puissant géant. Il est maintenant un criminel reconnu coupable et un pédophile. »
Spatz a fondé OKC en 1972 et avait des centres en Belgique, en France, en Espagne et au Portugal. À Bruxelles, il avait des magasins et des restaurants bio, où les adeptes travaillaient sans être payés pour eux. Mendes estime qu'il y a eu 200 à 300 personnes au fil des ans, dont plusieurs dizaines de disciples restent.
Le chef de la secte vit en Espagne et n'était pas présent lors de la décision mercredi dernier. Comme il n'a assisté à aucune session depuis 1997. Il ne veut pas répondre aux questions. « Pas de commentaire », dit son avocat en son nom. Spatz peut encore faire appel, mais il n'a pas encore décidé de cela. « Cela se produira dans les prochains jours. »
Dans le jugement, le juge a tenu compte de « la gravité et de la multiplicité exceptionnelles des faits ». Il soutient que la santé mentale et physique des enfants a été mise en danger et que les adeptes ont été systématiquement exploités. Mais aussi que les faits ont été commis il y a de nombreuses années et que l'âge de Spatz (76 ans), qui se faisait appeler “Lama Kunzang”, comptait. Parce que la peine est conditionnelle, il n'a pas à aller en prison.
« Nous devions accepter la souffrance, c'était notre karma. Le bouddhisme a été complètement détourné. »
Ricardo Mendes
La mère de Ricardo Mendes a été envoyée dans l'un des magasins de Spatz en 1985. C'est pourquoi elle a dû le quitter à l'âge de cinq ans au Château de Soleils dans le sud de la France. « Une utopie est devenue un cauchemar », dit Mendes. « Jusqu'à l'âge de 13 ans, j'ai vu ma mère une fois, deux fois par an. Mon père était absent. Nous avons été élevés pour penser que Spatz était notre père. »
Les enfants sont allés au temple pendant deux heures deux fois par jour, ont appris le yoga, le karaté et ont reçu des leçons scolaires des adeptes. Mendes se souvient des coups avec des bâtons de bois sur ses fesses, son dos et ses épaules. « Mais ce n'était pas le pire. Le pire était tout le contexte. Nous avons dû accepter la souffrance, c'était notre karma. Le bouddhisme a été complètement détourné. »
A 23 ans, il part à Bruxelles pour travailler dans l'un des restaurants OKC. Là-bas, il était plus difficile que dans les autres pays d'isoler les membres du monde extérieur, dit-il. « Même si j'avais encore des limites, je suis devenu plus libre et je suis devenu moi-même pour la première fois. » Cela a marqué la fin de son temps dans la secte.
Ma mère a cru tout ce qu'il a dit d'une manière si ridicule.
Claudia
Claudia (51 ans) fait partie des enfants suiveurs qui ont été abusés sexuellement. Cela a commencé quand elle avait 14 ans en France, dit-elle. « Il a dit que les énergies magiques bougeaient dans mon corps et que cela m'aiderait à atteindre l'illumination en une vie. Quand j'ai dit plus tard que j'étais d'accord avec l'illumination dans ma prochaine vie, il s'est mis très en colère. C'est ainsi que j'ai découvert cela, il ne l'a pas fait pour moi. » Deux ans et demi plus tard, Claudia a réussi à quitter la secte avec son frère, à leur père aux États-Unis. Elle n'avait pas parlé à sa mère des mauvais traitements. « Elle a cru tout ce qu'il a dit d'une manière si ridicule. »
Bien que le juge estime que les abus sexuels de Claudia, alors mineure, sont avérés, les accusations sont trop anciennes pour punir Spatz pour cela. Claudia a des sentiments mitigés sur le verdict. « Je suis tellement heureuse qu'il ait été reconnu coupable. Il n'y a plus de doute sur ce qu'il est et comment il a traité les gens », a-t-elle déclaré depuis les États-Unis. « Mais j'aurais aimé qu'il soit vraiment puni, avec du temps en prison, ou qu'on lui prenne sa sécurité financière. S'il ne fait plus rien d'illégal, il pourra probablement le supporter pour le reste de sa vie. frustrant. »
Ogyen Kunzang Chöling n'est pas la seule organisation bouddhiste tibétaine où des abus (sexuels) de fidèles ont été documentés. Shambhala et Rigpa sont d'autres exemples et tous deux sont actifs aux Pays-Bas. En 2018, plusieurs victimes se sont entretenues avec le Dalaï Lama pour la première fois à Rotterdam au sujet des abus commis par divers enseignants bouddhistes.
L'un d'eux était Ricardo Mendes. « En y attachant son nom et sa réputation, le Dalaï Lama a légitimé l'OKC. Il a obtenu de l'argent à venir, alors il est difficile d'être objectif et critique. » Plus de deux ans plus tard, la réunion a donné peu de résultats. Le Dalaï Lama avait déclaré qu'il discuterait de la question des abus lors d'une grande réunion avec des enseignants bouddhistes. Cela ne s'est pas produit. « Nous n'en avons plus jamais entendu parler. »
mai 2021 :
06 octobre 2022 : this is the end ...
https://bx1.be/categories/news/justice-le-pourvoi-de-robert-spatz-dans-le-dossier-de-la-secte-okc-est-rejete/?fbclid=IwAR3ii0hMm9PlW0I-i3X3-f0O5Fyym7lGFq8-SkuHsSxSVoe8lAdoDHyCOAA
23 septembre 2023 : KASHAG (Central Tibetan Administration) ...
https://hridayartha.blogspot.com/2023/12/
05 mars 2024 :
“Enterre mon cœur”**
... les « maîtres » ou les “gourous” qui vous disent que vous ne trouverez la vérité qu'en vous livrant à une pratique visant à toucher au but sans avoir à comprendre la conscience ni à en évacuer le contenu sont aussi aveugles que ceux qu'ils prétendent guider.
« Cette lumière en nous », “La vraie méditation” p. 172, Jiddu Krishnamurti, Éditions Stock© 2000
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* Aujourd'hui Robert Spatz, [alias Lama Kunzang] serait officiellement exclu du conseil d'administration de "Ogyen Kunzang Chöling" :
http://www.lalibre.be/actu/belgique/okc-le-gourou-vire-de-sa-propre-secte-56cc4697357013d1959c6309
** en référence à « Enterre mon cœur » de Dee Brown (éd. France Loisir © 28 février 1974)
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http://www.babelio.com/auteur/Cecile-Campergue/326064/citations/722122
Les institutions cléricales de ces traditions dont il est question présentement, sont dans des dérives très graves ! Ce n'est pas de la teneur de leur appartenance qu'il est question, mais bien d'une inadéquation totale et terrible d'époque ! Des errements dans des peurs irrationnelles et leurs bassesses en réactions d'égarements, car justement, il ne s'agit plus du tout "d'actions" inspirées proprement dites !
Article ironique de Jamyang Norbu (écrivain tibétain) sur la situation actuelle de ce qu'il dénomme comme les "... ayatollahs fondamentalistes en robe bordeaux ..." !
« L'IMAGINATI0N »
... À mesure que leurs traditions se sont développées en de puissantes institutions religieuses, la préservation de l'orthodoxie est devenue prioritaire.
Alors qu'elles trouvent leur origine dans des actes de l'imagination, les orthodoxies cherchent paradoxalement à contrôler l'imagination pour maintenir leur autorité. L'authenticité de la compréhension d'une personne est mesurée d'après sa conformité aux dogmes de l'école. Si de tels contrôles peuvent constituer un garde-fou nécessaire face au charlatanisme et à l'aveuglement individuel, ils peuvent aussi être utilisés pour étouffer des tentatives authentiques d'innovation créatrice qui pourraient menacer le statu-quo. L'imagination est « anarchique » et potentiellement subversive. Plus une institution religieuse est hiérarchique et autoritaire, plus elle exigera que les créations de l'imagination se conforment à ses doctrines et à ses normes esthétiques. Cependant, en étouffant l'imagination, la vie même de la pratique du dharma est coupée à sa source. Si les orthodoxies religieuses peuvent survivre et même prospérer pendant des siècles, elles finiront par se fossiliser. Quand le monde change autour d'elles, elles n'auront pas la force imaginative de répondre avec créativité aux défis de la nouvelle situation.
(« Le bouddhisme libéré des croyances », Stephen Batchelor, ed. Bayard © 2004, p. 158-159)
— Et nous pourions reprendre à notre compte en définitive les conclusions de Stephen Batchelor (qui est à notre sens, "brillant, intelligent et lumineux") pages 168 et 169 :
... Comment faire pour créer une communauté authentique qui fournisse une base solide à l'avènement d'une culture de l'éveil, tout en optimisant la liberté individuelle ? C'est peut-être là la seule question importante à laquelle sont aujourd'hui confrontés ceux qui pratiquent le dharma.
L'une des forces du bouddhisme religieux est sa capacité à répondre sans équivoque à cette question par le biais de l'instauration ininterrompue d'institutions hiérarchiques ayant survécu à des siècles de turbulence et de changement. Si ces institutions offrent peut-être* d'excellents cadres pour une formation soutenue à la méditation et à la réflexion, on peut se poser la question de savoir si, seules, elles peuvent être une base suffisante à la création d'une culture contemporaine de l'éveil. Les impératifs démocratiques et agnostiques du monde séculier n'exigent pas une nouvelle Église bouddhiste, mais bien plutôt une communauté d'individus où l'imagination créatrice et l'engagement social pèsent autant que la réflexion philosophique et la réalisation méditative. Une vision bouddhiste agnostique d'une culture de l'éveil bousculera inévitablement les nombreux rôles consacrés du bouddhisme religieux. Elle ne considérera plus que le rôle du bouddhisme est d'apporter une autorité pseudo scientifique sur des sujets tels que la cosmologie, la biologie et la conscience, comme ce fut le cas dans les cultures asiatiques préscientifique. Elle ne considérera pas non plus que son rôle est d'offrir des garanties réconfortantes d'une meilleure vie après la mort dès lors que l'on vit selon la représentation du monde du karma et de la renaissance.
Elle mettra l'accent moins sur la doctrine pessimiste indienne de la dégénérescence du temps que sur la liberté et la responsabilité de créer sur cette terre une société plus éveillée et plus compatissante. En place et lieu d'institutions autoritaires et monolithiques, elle pourrait imaginer un réseau décentralisé de petites communautés autonomes de l'éveil. Et, à la place d'un mouvement religieux mystique, sous l'autorité de leaders autocratiques, elle prévoirait une profonde culture agnostique et séculaire fondée sur l'amitié et mue par la coopération.
http://www.babelio.com/livres/Batchelor-Itineraire-dun-bouddhiste-athee/431099
(* cela c'est dans la vision la plus "optimiste" des choses, nous l'avons vu depuis un quart de siècle dans notre pays hélas, les dérives ont abouties à une situation lamentable et désastreuse dans bien des cas !)
— Nous ne pouvons qu'adhérer à l'appel de cette "fraternité d'A/amour" libérée d'une « pratique oblative » pervertie* en contributions forcées, captatives, iniques, et objet d'ambitions féroces, avides, démesurées, (sombrant dans une polution, voire une forme de prostitution publique, qui voudrait se faire passer pour une compétence thérapeutique de l'humain !). Nous en remettons les souhaits dans l'activité éveillée du yogi Tashi Peldjör (Khyabjé Dilgo Khyentsé, qui n'était pas, et loin s'en faut "un vieux fossile" ! ni un exploiteur cynique de la détresse humaine, fond de commerce de beaucoups, "religieux" ou "laïcs", tout prévaricateurs confondus, rentabilisant et entretenant les phantasmagories les plus destructrices !) pour notre part, et ce vers l'ensemble du bien des êtres animés et non-animés...
*Le Dharma (ainsi que toutes les spiritualités authentiques) pour les laïcs, doit pouvoir s’étudier et se pratiquer dans notre pays de laïcité démocratique, à prix coûtant et dans des endroits modestes et ouverts, par des êtres modestes et humbles !
« Nous sommes à une époque où l'esprit boutiquier domine. Les petits maîtres forment de petits groupes où l'approbation et la louange tournent en circuit fermé. Ces “familles” vont bien, mais vous, non. Les affaires sont bonnes. Les lobbies d'éveillés paradent et entassent colloques sur stages. Tout le monde se tait car on soupçonne qu'il n'y a pas plus violent que les éveillés si quelqu'un touche au business sacré. »
p. 12, « Le grand sommeil des éveillés », Daniel Odier, éditions du Relié © 2000
http://www.babelio.com/livres/Odier-Le-grand-sommeil-des-eveilles/134652
Yogi Tashi Peljör lors de sa dernière venue à la Sonnerie (été 1990)
20 septembre 2012
Trégont Blé Zo
« Les hontes qui nous pesaient dessus,
Nous ne les avions pas mérités,
Pendant longtemps nous les avons eu,
Maintenant nous les avons jetées ! »
Gilles Servat
http://www.youtube.com/watch?v=w0XTNQpADpo
article du 15 août 2012 — Gilles Maitrot-Corbin
Commentaires
Cher Gilles,
merci beaucoup pour vos scans et photos qui sont autant de témoignages de première main de la part d'un "ancien" qui a connu les lamas historiques et qui a pu observer la déchéance de leurs centres sur un quart de siècle. J'apprécie tout particulièrement votre mise en lumière de la charlatanerie de ces soit-disans "amis spirituels" qui ont détroussé, manipulé, et parfois jusqu'à abuser sexuellement leurs naïfs disciples sans aucun scrupule ni remord.
Deux voire trois générations nous séparent, j'ai moi-même participé à une retraite de trois ans au Bost (2001-2004) après avoir pris refuge en 1997 et, comme tous les camarades qui se sont immergés dans la pratique par sincérité et non par ambition carriériste, j'ai regagné mon libre arbitre et me suis éloigné de ces temples de l'hypocrisie.
Si je reste reconnaissant pour la somme des enseignements reçu sur la méditation, je ne peux que m'indigner devant la mauvaise foi de la hiérarchie tibétaine et la mièvrerie de la sangha occidentale qui a tiré un trait sur son esprit critique, fermant les yeux sur les magouilles honteuses des Tibétains quand ne les justifiant pas. Le respect que j'avais éprouvé à la rencontre du premier moine portant la robe s'est aujourd'hui transformé en honte et répugnance surtout après la façon dont l'establishment de Dhagpo/Le Bost a traité l'affaire "Yéshé", ce lama qu'on aimait voir à demi éveillé et qui s'est révélé n'être au fond qu'un vulgaire gourou manipulateur, menteur, voleur, plus familier avec le matelas de sa garçonnière qu'avec son coussin de méditation.
Affectionnant à l'époque encore le centre autour duquel s'était axée ma vie lors des dernières années, j'avais trouvé étrange que la sangha ne profite pas de cet évènement salutaire pour montrer l'exemple, pour faire le ménage, oser cette confession nécessaire à un nouveau départ qu'ils excellent cependant à enseigner aux néophytes.
Car c'est précisément le groupe de ma retraite (excellent groupe d'ailleurs, composé de pratiquants énormément investis) qui, ayant enchainé sur une seconde retraite, a dévoilé l'affaire. Car de nombreux lamas seniors de la sangha, hommes et femmes, étaient déjà au courant sans qu'aucun ne puisse faire le poids (ni l'union) face à l'autorité toujours grandissante du gourou Yéshé.
C'est à leur sortie de seconde retraite que j'ai eu droit aux détails sordides de l'affaire dont je tairais les détails orgiaques. Dans une situation où la logique bodhisatvique voudrait que nos "grands" lamas, si prompt à dompter les démons dans les textes, prennent la défense des victimes et punissent le moine transgressant ses voeux élémentaires, tenez vous bien - coup de théâtre! - c'est au contraire les retraitants qui ont été accusés d'être des fauteurs de troubles!
Rien d'étonnant si presque tous les retraitants de cette retraite, première comme seconde, ont détalé comme des lapins à leur sortie.
Triste de voir que tout une génération de pratiquants dévoués, pour certains vivant sur le centre plus d'une décennie, experts en méditation, en rituels, tormas, tangkhas, ces enthousiastes qui ne loupaient aucune session de trulkhors, ont abandonné le centre et pour certains trop choqués, la pratique elle-même.
J'ai profité d'un voyage en Inde il y a deux pour faire part de mes sentiments au Karmapa Thaye Dorje lors d'un entretien où je lui ai clairement exposé les faits, précisant bien que c'est la sincérité et la force de ce groupe exemplaire qui a pu faire tomber Yéshé alors que nombreux savaient mais étaient impuissants seuls dans leur coin. Je lui ai fait part du sentiment d'abandon et d'injustice que ces retraitants ont éprouvé lorsque Shamarpa a pris la défense de Yéshé, l'effacement total de Jigmela dans cette affaire et ma crainte de voir le centre tomber en faillite dans ces conditions.
Il va de soi qu'il ne s'est strictement rien passé à Dhago, si ce n'est l'aveu en privé de Jigmela que "si ont devait être sincère et tout dévoiler, plus personne ne viendrait au centre". Bravo pour ces paroles de bodhisattva, on appréciera ce courage de Khampa.
Deux ans plus tard en visite au Bost, ce même Karmapa recevait un groupe (dont une victime du gourou manipulateur) lui signalant que Yéshé continuait à enseigner malgré l'interdiction du conseil des lamas et s'inquiétant du danger que représente un tel individu pour la société. Réponse du chef de la lignée, cet héros intrépide, "connaisseur des trois temps" à la science parfaite et infuse: cette situation demande un temps de réflexion. Tiens donc, n'était-il pas au courant d'une situation qui dure depuis des années? Aucune consigne, aucun soutien mais surtout, n'impliquez pas la justice dans cet affaire! et le coup classique de nos émotions perturbatrices, pauvres ignorants pêcheurs que nous sommes...
Lamentable, pitoyable, honteux. Que feraient-ils pour garder leur 4X4 et leurs appartements confortables?!
Cet épisode fut le dernier du processus de perte de confiance totale face à ces guignols qui n'ont jamais sué pour manger et qui passent leur temps à donner des leçons et à se faire servir.
A la différence de certains de mes camarades de retraite qui ont jeté l'eau du bain avec le bébé, je continue toutefois à m'assoir de temps en temps mais libre de toute école et de toute autorité. Je tiens aussi à préciser que mon post n'a aucune visée calomnieuse, mais m'étant impliqué dans cette tradition avec une motivation sincère, je rends à cette sincérité la tribune qu'elle mérite.
Amitiés à toutes celles et ceux qui ont traversé des situations similaires et qui ont su garder leur dignité face à l'hypocrisie des vendeurs de rêves.
V.
PS: face à la politique de l'autruche de DKL qui ne fait rien pour prévenir de futures victimes du gourou Yéshé, certaines personnes directement concernées par ses agissements ont décidé de réagir:
http://nyingpo-yeshe.blogspot.com/
Bonjour à vous,
Je viens de parcourir très attentivement votre commentaire ainsi que le "blog" en référence.
Je tiens à vous remercier pour votre participation à mettre à disposition d’un public intéressé et “avertis” par le(s) sujet(s) abordé(s), votre témoignage émouvant et très explicite.
Pour ce qui me concerne, “tout était enveloppé et emballé” dés les années 87/88, et le conflit de l’inter-régence de la Kamstang-Kagyu des années 90 l’a confirmé dramatiquement avec la mort tragique du jeune Jamgön Kongtrul en 92, dans un accident de voiture suspect, aux contours d’une situation exécrable de la succession de la Lignée du Karmapa et de la responsabilité qu’elle demandait. Visiblement il y a là matière à réflexions grave sur le sujet délicat de la formation des très (trop ?) jeunes “tülku”, pas assez en phase avec les réalités du quotidien de tout un chacun*.
La question que je pose c’est comment pouvait ont encore à l’époque accorder une quelconque confiance à une institution qui s’enfermait et se perdait dans une lutte de pouvoir fratricide mortelle et suicidaire !
Pour le reste que dire de ce monde humain de confusion ! Nous avons comme "garde" à nos égarements, notre profonde honnêteté en vers nous même, et avoir le courage d’affronter “sa propre réalité” en toute solitude (non pas isolement !). Ainsi nous pouvons espérer raisonnablement devenir notre propre ami, et avoir de l’estime pour soi, sachant que nous sommes de l’ordre de la plus profonde insignifiance sur cette Terre et dans l’Univers de la Vie, et que nous nous devons de l’honorer la Vie.
Et ce que je retiendrais comme “enthousiasment”, c’est que quand bien même nous gardons par de vers nous, cette conviction inébranlable de la réalité et la validité d’une telle quête ! N’est ce pas merveille que cela ! Finalement tout ceci ressemble fort à une vison déformé projeté de la réalité pure de l’Esprit exempt du “connu” et du “à connaître” et qui n’appartient à personne en particulier !
Bien à vous, sincère fraternité et en communion, dans ce “corps si douloureux” de la Spiritualité Vraie.
Gilles M.
* L’ouvrage de June Campbell “Traveller in Space” (Les voyageuses de l’Espace -1996) critique les systèmes monastique et religieux patriarcaux du bouddhisme tibétain en démontrant que les femmes ont été systématiquement exclues de la religion tibétaine et n’ont rempli qu’un rôle secondaire d’observatrices. Elle critique la matrice du pouvoir patriarcal, qui retire les jeunes “tülku” mâles à leur mère dès leur plus jeune âge pour les introniser, les élever et les éduquer dans le cadre d’une institution monastique exclusivement masculine. Les femmes sont écartées et n’ont aucune influence concrète sur la vie de ces jeunes lamas ; un « principe féminin » abstrait, éthéré et idéalisé, les remplace sous la forme de “dâkini” mythiques ou “Grande-Mère”, que les lamas recherchent « pour réparer leur “moi” abîmé ».
J. Campbell critique les conceptions tibétaines de la dâkini, constatant qu’elle est la “qualité mystique secrète et cachée de la vision claire absolue nécessaire aux hommes, et [...] [que] son nom est devenu un qualificatif de la partenaire sexuelle”. Le lama, pourtant, conserve le pouvoir des enseignements et transmet leur sens tout en utilisant le féminin abstrait comme complément. Le corps et la subjectivité de la femme sont donc complètement cooptés par le système patriarcal. Ceci, dit-elle, est préjudiciable aux femmes qui ne peuvent jamais devenir de plein droit des maîtres autonomes ou même des pratiquantes, et sont maintenues sous le joug des hiérarchies masculines tibétaines. On ne peut donc concevoir la dâkini que comme un symbole du bouddhisme patriarcal garant des privilèges masculins. »...
« Le souffle ardent de la Dakîni » “Khandro khaloung ",(Judith Simmer-Brown, Université Naropa, U.S.A.) p. 45
Je reviens un instant sur ce qui nous préoccupe, “Zombi Heruka”... pour la poursuite de votre action de salubrité publique, qui a tout mon soutient spirituel.
An tant que “ancien”, je serai fondé à dire ceci, c’est que nous ne demandions pas “aux héritiers” du bouddhisme de forme “tibétaine” en France, des maîtres tel que Rangjung Kunkhyab (Kalou Rinpoché, “l’original”), Tashi Peldjör (Khyabjé Dilgo Khyentsé) où encore Rangdjoung Rigpai Dorjë (le XVIe Karmapa), d’être la “continuation” de ce qu’était leurs maîtres et donc aussi les nôtres (ne leur en déplaise !), mais de leur être fidèle dans le respect de leurs souhaits, ainsi qu’à nous même qui les accueillons en “nos contrées”. Des voies autres ont été mis en place dans ces milieux, dans la fin des années 80, et début des années 90, ce fut un choix délibéré, sans consultation évidemment des personnes concernées. Il appartiendra à tout un chacun et chacune à la fois d’en tirer les conséquences et les responsabilités.
Quand notre intention est de vivre avec dignité, respect et “amour/sagesse compassionnelle” et que sur ce socle nous donnons une inspiration “noble” a notre action, nous donnons une dynamique enthousiasmante au devenir. Par contre, si nous avons d’autres motivations (avoués ou pas), beaucoup plus sombres, beaucoup plus troubles et obscures et que nos agissements s’inspirent poussées par ces intentions nocives et malsaines, nous perpétuons des schématiques de souffrances inutiles et stériles. Et rien ne sert d’en projeter le déni sur autrui, cela ne fera qu’en donner encore plus de force en retours sévères...
On n’échappe à rien !
“R.A.I.N.-man”, le “déambulant” d’un nouveau-monde
bonjour.prise de refuge, seul avec le sage lama guendun eté 1979.la bonté emanait de lui ainsi que le mystere de la magie des energies.nous etions de toute evidence tous vegetariens laic comme moines ou lamas et il eu eté impensable de penser a manger des animaux dans le centre.les temps ont changer et la coruption est presente mais au fond rien d'extraordinaire car tans que les naifs les gogos et neo news age pseudo bouddhistes a la sauce occidentale continuerons a renflouer et bien il se passera toutes sortes de derives.tout un systeme bourgeois de gens qui pensent bouddhiste mais qui agissent autrement .le materialisme spirituel est un vrai danger.les images d'epinal du tibet aussi rendent encore plus niait et pedant les gens.Entre celles ou ceux qui par snobisme intellectuel se mettent au bouddhisme et ceux qui ont besoin de croire dur comme fer he bien c'est l'hapoteose de la conerie.moi meme je suis tombe un peu dans cette hypnotique manipulation (a la sauce occidentale)qui m'a fait m'en sortir non seulement grace aux enseignement livresque du gautama ou d'autres saints mais aussi en observant les gens qui viennent dans les centres.deja a 19ans je commencais a saisir quoique au debut tout etait rose avec ce petit cote naif et touchant de la jeunesse.l'hypocrisie est enorme mais il aura toujours des gens qui auront besoin de se la jouer bouddhiste voir zen alors que si milarepa avait vu cela il aurait plus encore rigoler qu'aux moments ou il se moquait ouvertement des moines qui passaient sur son chemin.malgre tout restons tolerant car il faut du temps pour murir et chacun a son temps certe mais quand meme entre la philosophie et l'action le decalage est enorme et l'on peut se demander a quoi sert d'etudier le bouddhisme au fond vu que la vie est precieuse si c'est pour faire du grand nimporte quoi et qui plus est creer un shisme qui denature les enseignements.ce qui se passe est trop grave pour que l'on laisse dire ho!!!!mais ils faut leurs laisser le temps faut etre tolerant!!!loldiraije car la ne rien dire serait au contraire etre stupide et surtout ne pas aider son prochain pour lui eviter au moins l'enfer.L'ENFER les deux causes qui nous font aller direct en enfer ceux qui fabriquent en masse des armes et ceux quio tuent des animaux en masse(c'est fou non!!!!!!!)il faut bien lire les sutras du bouddha ou lire aussi dans votre coeur car un moine ou un lama qui consomme des cadavres comme a dagpo dailleurs et qui sait pertinament comment cela se passe dans un abbatoir entre souffrance et torture comment doit t'on interpreter cette action?!!!!!houla la cela sent le souffre et la souffrance nest ce pas pour faire un peu d'ironie .ceci est appeler cautionner nest ce pas!!!c'est incroyable non!des religieux qui mangent des animaux des soit disant bouddhiste.he oui decadence quand tu nous tiens.allez aux prunier chez les vietnamiens religieux et meme laique pas d'animaux il me semble non!!manquerait plus que ca.
Bonjour,
J'ai bien pris lecture de votre message, que par ailleurs j'entends bien.
Dans votre présence (résidence ?) à Dhagpo Kagyu Ling, y étiez-vous dans les années 1985-86 et 87 ? … si je puis me permettre la question...
Au plaisir de vous lire...
G. M.-C.
Humm... bon, bon,bon... si je puis dire:
Le “sage lama Guendun bienveillant” , oui certainement, mais il n'était pas très motivé (et c'est le moins que l'on puisse dire!) pour venir porter la charge que lui ont assignés le XVI Karmapa et Dilgo Khyentsé dans les années 70-80 en France ! Parlant juste un dialecte du Kham, il était dépendant des traducteurs qui se prenaient pour lui... avec les suites que l'on connaît ! Il finit par être induit à trahir certains et certaines en ce qui concerne les souhaits du “Tcha-djà Tchenpo” du Shamarpa (été 85/86) en janvier et février 1987 à Dhagpo Kagyu Ling. À sa décharge, le Shamarpa donna une transmission “hors la tradition*” , selon ses propres aveux début août 1986, avant les trois semaines du cycle du Mahamoudra de Jowö Matipa (Marpa du Lhobrag). Les conséquences furent ce qui suivit dans la Lignée “Kamshang-Kagyu” , la rivalité des quatre régents et leurs entourages d'un Tibet archaïque et mondain achevèrent le chaos !
Pour ce qui est de la consommation de protéines animales, la maltraitance animale, dans la peur, le stress, dans le manque de considération, de respect, est absolument rédhibitoire ainsi que celui d'absence de gratitude nourricière, est une chose, l'humain dans son évolution en est une autre, il serait bon de ne pas faire d'amalgames spécieux. En outre dans « Itinéraire d'un bouddhiste athée », (ed. Seuil © février, 2012) note 22 page 339 du chapitre 17, page 274:
« Le terme pali sùkara-madava signifie littéralement « tendre cochon » (sùkara). Dans le canon, il est clair que le Bouddha n'était pas végétarien. Il rejetait la proposition de son cousin Devatta d'imposer le végétarisme comme règle pour la communauté monastique. Il ne voyait pas d'objection à ce que ses moines mangent de la viande, à condition qu'il n'aient été ni “vus, ni entendus ou soupçonnés” que l'animal fût tué spécialement pour eux. »
Stephen Batchelor se référant au “canon pali” (pages 43 et 135) nous fait savoir que finalement le “lamaïsme” n'a quasiment aucune source de la vie de Gautama Siddharttha s'y référant !
— En fait Gautama avait à faire à des mœurs archaïques d'une sauvagerie inouï qui perdurent à notre époque en certaine contrées ... Népal en particulier:
https://fr.news.yahoo.com/n%C3%A9pal-sacrifice-milliers-danimaux-malgr%C3%A9-protestations-dong-081716364.html
Jésus Le Christ, a eu à faire aux mêmes problèmes avec les célèbres "marchands du temple" et leurs prêtres, en son temps. Cela lui coûta la vie dans les circonstances que l'humanité connaît dans son ensemble.
En outre si l'on considère que, Adolphe Hitler ne consommait ni viande ni poison, ni alcool ni tabac, ce qui ne l’empêchât pas d'être le chef d'état au mental le plus déséquilibré de la civilisation occidentale du XXe siècle, entraînant avec ses comparses, et la lâcheté politique ambiante, l'humanité dans les infra-mondes de conscience humaine (où il semblerait que nous ayons envie de retourner depuis quelques années avec les religions !), la pertinence de la relation : “végétarisme” est condition nécessaire à “l'éveil”, est largement démentie et sujette à caution !
« Qu'est-ce que ahimsa ? »
« Le vrai ahimsa ne peut pas vraiment être pratiqué sur le plan physique ; pas complètement du moins et pas par tout le monde. Que se passe-t-il dans les régions où rien ne pousse et que les gens doivent trouver de la viande ou du poisson à manger ? Les insectes que nous écrasons sans le savoir sous nos pieds, les germes que nous avalons et détruisons sont la vie, aussi. Ce que nous devons pratiquer c'est l'ahimsa mental et nous devons le vivre entièrement.
Ne pas tuer des êtres vivants n'est qu'une conception brute d'ahimsa, car c'est bien davantage. Le vrai ahimsa c'est de ne pas nuire aux sentiments des autres, ni à soi-même. C'est ne pas faire de mal aux autres, et ne pas faire de mal à soi-même ».
« Comment peut-on nuire à nos propres sentiments ou faire du mal à soi-même ? »
« Vous nuisez à vos propres sentiments en vous créant des habitudes. Si, par exemple, vous aimez boire du thé, et ne pouvez pas vous en procurer, vous souffrez, n'est-ce pas ? Alors vos sentiments sont touchés par l'habitude créée. Ne jamais, jamais nuire aux sentiments de personne et ne jamais créer d'habitudes dans le vrai ahimsa, voilà ce qu'il faut faire. En créant des habitudes, nous nous emprisonnons nous-mêmes ; emprisonnement est limitation. Et limitation est douleur ».
p. 164
« L'abîme de feu », Irina Tweedie, Édition L'Originel © 2002
Enfin, si je puis me permettre pour l'intelligibilité de la lecture de votre message il serait bon de faire un petit effort... en toute sympathie ; rien ne sert de larmoyer sur un passé révolu, notre dignité c'est d'avancer et faire face aux défis que nos humbles existences nous posent...
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* matériellement parlant “de bouche à oreilles”, ce qui aurait permis publiquement de savoir ce qu'il transmettait et à qui... ! K. Dilgo Khyentsé m'a répondu à la question précise de ma part à ce sujet en entretien privé en été 1990 à la sonnerie : « la jalousie », et au sens fort tibétain “phrag-dog” ayant une connotation “assassine” ...