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Khyabjé Dilgo Khyentsé

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1991

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Tsok au Yoga-Racine de Khyabjé Dilgo Kyentsé* avec le jeune "yangsi", 15 juillet 2010 à la Sonnerie en Dordogne.

 *(enfin, pas vraiment, une "version" très édulcorée... ! Pour ne pas dire une simulation [voire un simulacre] pour "gogos bobos" ! Par contre riche d'étalage de reliques diverses du défunt yogi, à destination des "dévots" bien aplatis dans le religiosisme, avec sa captation avide absolument incurable ! Très ..., très très décevant donc… !)

« Manuel de l'anti-sagesse : Traité de l'échec sur la voie spirituelle »

https://www.babelio.com/livres/Farcet-Manuel-de-lanti-sagesse--Traite-de-lechec-sur-l/241359/critiques/3354234
Gilles Farcet - éditions de poche : © Éd. du Relié 2005

- Citations - .pdf

https://yarlungwarrior.wordpress.com/2017/08/31/abuse-is-abuse-we-live-in-the-world-of-conventional-reality/

https://www.facebook.com/OKCinfo/posts/2781547561873538

https://www.facebook.com/OKCinfo

http://www.babelio.com/livres/Dzongsar-Jamyang-Khyentse-Nest-pas-bouddhiste-qui-veut/82894/critiques/656427 

« L’entité d’absolue pureté du dharmakâya,
Les reliques d’aspect tout matériels...
Prenez garde à ne pas confondre. »

MILAREPA "Les Cent Mille chants", traduc. Marie-José Lamothe, T. III, p. 315 et 316

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« Les "Bodhisattvas", sont au monde pour accomplir le bien-être des êtres, et même quand ils sont ignorés par les gens sous l'emprise gravitationnelle de l'attachement identitaire,  du désir, de la haine et de l'aveuglement de leur ignorance, qui agitent les obstacles et les difficultés, l'idée d'abandonner ne se produit pas et n'a pas de force, et ils sont sans animosité ni ressentiment, ni rancœur. »

http://www.babelio.com/livres/Onfray-Le-reel-na-pas-eu-lieu/594238

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Page 100, dans « Il n'y a ni mort ni peur », de Thich Nhat Hanh, (Éditions Pocket © novembre 2013), celui-ci nous livre un vision idyllique de la chose  des  “tülku” nous laissant quelque peu “rêveur” face à la réalité et des enjeux politico-économiques en place dans la diaspora du lamaïsme tibétain … !
« Dans la tradition tibétaine, chaque fois qu'un lama de haut rang meurt, ses condisciples moines attendent quelques années avant de se mettre en quête du corps de continuation de cette personne. La continuation est appelée un “tülku” en tibétain. Parfois, le lama de haut rang a laissé un poème vers la fin de sa vie avec des informations sur l'endroit où l'on pourrait trouver son corps de continuation. A l'aide de ce poème, les disciples se mettent à la recherche du jeune enfant susceptible d'être le bon candidat. Ils se rendent dans la maison de cet enfant et lui montrent des instruments comme une cloche, un rosaire ou une tasse de thé ayant appartenu à leur maître, qu'ils mélangent avec d'autres objets similaires dont il ne se servait pas. Le jeune enfant doit choisir parmi cet assortiment les instruments du lama décédé. S'il y parvient, après avoir passé d'autres examens, il est proclamé la continuation du maître décédé. Les disciples monastiques de l'ancien lama demandent aux parents la permission d'emmener l'enfant au monastère pour qu'il puisse continuer à être leur maître pour la génération suivante.
Cette tradition a quelque chose de très émouvant. Les disciples ont tellement d'amour et de respect pour leur maître qu'ils veulent le garder avec eux après son décès. »

— Pour ma part et en l'état, ici, et actuellement, dans ce pays de France qui est le pays où je suis né en 1953, et dans la perspective où je me situe, ce qu'écrit ensuite “Thây”  me semble beaucoup plus convenir à l'expérience de mes quarante années de pratiquant de la “pleine-conscience” quand je tourne mon esprit vers le 1er Dilgo Khyentsé, qui n'a jamais quitté  mon espace de “son cœur-en-l'Esprit”
...
« J'ai souvent dit à mes amis du Village des Pruniers de ne pas attendre que je sois mort pour chercher mon corps de continuation. Ils doivent me chercher maintenant parce que je suis déjà né à nouveau dans beaucoup de jeunes enfants. Si vous étiez avec moi maintenant, verriez-vous mes enfants spirituels derrière moi ? Ils sont tous ma continuation. J'ai des centaines de milliers de continuations dans des jeunes qui continuent la pratique de la pleine conscience. Si vous regardez avec les yeux du Dharma, vous me verrez sous de nombreuses formes de renaissance. »

"Vivre une existence non éveillée où nous nous laissons porter, sans en avoir conscience, par le mouvement de nos impulsions habituelles est indigne. Au lieu d'exercer une autorité naturelle et non coercitive, nous imposons notre volonté aux autres au moyen de la manipulation et de l'intimidation ou en recourant aux opinions de plus puissants que nous. L'autorité est alors moins une question d'intégrité morale que de force.

Le Bouddha ne se présentait pas en sauveur, il se voyait plutôt comme un guérisseur. Il exposait ses vérités sous la forme d'un diagnostic médical, d'un pronostic et d'un traitement. Lorsque l'on éprouve une douleur à la poitrine, la première chose est de la reconnaître. Ensuite, on consulte un médecin. Son diagnostic permet d'identifier la cause de la douleur et de déterminer si elle peut être soignée. Si c'est le cas, le médecin conseillera de suivre un traitement. De même, le Bouddha a reconnu la nature existentielle de l'angoisse. En examinant celle-ci, il a identifié son origine dans le désir égocentrique. Il a compris qu'elle pouvait cesser et, en guise de traitement efficace, il a prescrit de cultiver un chemin de vie qui embrasse tous les aspects de l'expérience humaine."

« Le bouddhisme libéré des croyances  », Stephen Batchelor, ed. Bayard © 2004,page 17

http://www.babelio.com/livres/Batchelor-Le-Bouddhisme-libere-des-croyances/228067

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...« Dans sa production mentale, l'esprit crée à la fois le samsara et le nirvana. Pourtant tout cela n'est pas grand-chose, ce ne sont que des pensées. Une fois que nous avons reconnu que les pensées dans notre esprit sont sans consistances réelles et vides en elles mêmes, le mental n'a plus autant de pouvoir de nous imposer ses vues, nous abusant en permanence, et nous induire en perceptions erronées diverses. »...

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vautours-fauves, Gorges de la Jonte

 

Postface

Une fois mariés, Diana prit mon nom familial de Mukpo, qui est celui de l'une des six principales tribus du Tibet. Car je descends du fameux Seigneur Mukpo, Guésar de Ling.

Ce mariage a semé un trouble terrible dans les rangs des étudiants de Samyë-Ling, incapables comme ils l'étaient d'en saisir la moindre signification, et même mon ami Akong a pris la mouche, car lui non plus ne comprenait rien. Akong, surtout lui, était très en colère. D'après sa conception des choses, répandre le dharma en Occident impliquait un minimum de double-jeu. Si tu as une femme anglaise, me répétait-il, tu n'auras plus la possibilité de travailler avec des individus originaires d'une autre ethnie. Nous autres ne pensons pas comme eux, alors comment veux-tu leur faire confiance? La pression commençait à monter. Akong se fit l'avocat de la déception, nécessaire, selon lui, pour créer un climat d'insondabilité qui permettait de réduire les gens à merci. Ceux qu'on n'aplatissait pas n'avaient qu'à partir. En plus, il était terrifié à l'idée que les Occidentaux nous servent très mal et même se préparent à nous égorger. Avec de pareilles conceptions, on ne voit pas à qui on peut faire confiance si l'on a envie de présenter le dharma véritable.

La jalousie et le ressentiment du sieur Akong en vinrent au point qu'il décida d'opérer la saisie des sceaux historiques des Trungpa, et de s'emparer de mes biens personnels. Pour faire bonne mesure, il m'informa que je n'avais plus le droit d'utiliser le papier à en-tête de Samyê-Ling. Il mit en œuvre un arsenal de subtils stratagèmes, avec l'appui d'un groupe de conspirateurs, qu'il méprisait d'ailleurs profondément, en vue de me faire considérer comme un renégat. Un certain Christopher Woodman déploya un zèle tout particulier dans cette ténébreuse affaire. Mr. Woodman fit montre d'un zèle extrême dans cette guerre menée contre moi et mon...

p. 321

Postface

épouse, au point de tenter de convaincre la Société Bouddhiste de Londres, et quelques autres organisations, que ma ferveur missionnaire devait être considérée comme l'attitude d'un criminel névrotique.

La situation créée par le tandem Akong-Woodman était devenue intenable. Je pensais sincèrement que j'avais d'autres chats à fouetter que mener cette petite guerre minable, alors que mon obsession était de propager le dharma.

De retour à La Queue du Tigre, j'animai mon premier séminaire dans ce pays, consistant en dix-sept causeries au sujet du Joyau Ornemental de la Libération, de Gampopa. Ceci préludait à un séminaire du même genre touchant la vie et les enseignements de Milarépa. Pendant cette période, Diana était repartie en Angleterre, pour aller y chercher mon fils tibétain âgé de huit ans, Ösel Rangtrul, qui était resté sous la garde de Christopher Woodman. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque Woodman refusa de laisser partir l'enfant et le garda prisonnier ! La chose fut jugée en cours de justice, et mon fils Osel se vit temporairement relégué dans le village d'enfants de Pestalozzi, dans le Sussex. A l'automne l970, je pus passer dix jours en sa compagnie, mais il fallut attendre l'année suivante pour qu'il nous soit rendu et puisse venir vivre avec nous en Amérique.

P 324

 Né au Tibet, ed. Seuil, juin 1991, collec. « Sagesse »

 

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vautours-fauves, Gorges de la Jonte

 

 

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http://www.katybutler.com/publications/commonboundary/index_files/commbound_shadowbuddhistusa_new.htm

 https://www.facebook.com/hridayartha/posts/816915228468418

https://www.facebook.com/sogyal.rinpoche/photos/a.485061908344.252790.30766398344/10156019121648345/?type=3&theater

http://www.arguillere.org/2017/06/souvenirs-relatifs-a-chhimed-rigdzin-rinpoche-khor-gdong-gter-sprul-1922-2002.html

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Vautour fauve dans les Pyrénées, vers le Pic du Cagire (1912 m).

Commentaires

  • METTA SUTTA
    (Sutta de la bonté bienveillante)

    Voici ce qui doit être accompli par celui qui est sage,
    Qui recherche le bien et a obtenu la paix.
    Qu’il soit appliqué, droit, parfaitement droit,
    Sincère, humble, doux, sans orgueil,
    content de toutes choses et joyeux.
    Qu’il ne se laisse pas submerger par les soins du monde,
    qu’il ne se charge pas du fardeau des richesses.
    Que ses sens soient maîtrisés,
    qu’il soit sage sans être hautain,
    et ne convoite pas des biens de famille.
    Qu’il ne fasse rien qui soit mesquin
    et que les sages puissent reprouver.

    Que tous les êtres soient heureux.
    Qu’ils soient en joie et en sûreté.
    Toute chose qui est vivante, faible ou forte, élevée
    Moyenne ou basse, petite ou grande, visible ou invisible,
    Près ou loin, née ou à naître,
    Que tous ces êtres soient heureux.

    Que nul ne déçoive un autre ni ne méprise aucun être
    Si peu que ce soit.
    Que nul, par colère ou par haine, ne souhaite du mal à un autre .

    Ainsi qu’une mère au péril de sa vie,
    surveille et protège son unique enfant,
    Ainsi, avec un esprit sans entrave
    doit-on chérir toute chose vivante,
    aimer le monde en son entier,
    Au dessus, au dessous, et tout autour, sans limitation
    Avec une bonté bienveillante et infinie.

    Etant debout ou marchant, étant assis ou couché,
    tant que l’on est éveillé, on doit cultiver la pensée
    que cela est la manière de vivre la meilleure du monde.

    Abandonnant les discussions oiseuses,
    ayant la vision intérieure profonde,
    débarrassé des appétits des sens,
    Celui qui s’est perfectionné
    ne connaîtra plus les renaissances.


    (Sutta Nipada, 1, 8)
    -----------------------------------
    Suite du commnentaire du metta sutta

    Le Bonheur National Brut au Bhoutan à quel prix ???
    1. Peut-on construire son propre Bonheur sur le malheur d’autrui ?
    2. Est-ce que ce modèle est exportable internationalement ???
    3. Pureté écologique, oui
    4. « Pureté nationale », NON .
    5. Où est la pureté du coeur ? Réponse le 2 avril 2012, devant l’Assemblée Générale de l’ONU à NEW-YORK…………….. ?????
    6. Matthieu ricard, Prendra-t-il en compte devant l’Assemblée Générale de l’ONU à New-York le 2 avril 2012, le malheur des réfugiés Bhoutanais dans la détermination de l’Indice du Bonheur Intérieur Brut??? Le Bonheur pour qui et à quel prix ???
    7. Voici un document pour l’aider à enrichir sa discussion en présence des diplomates de la communauté internationale et du Roi du Bhoutan.
    8. http://youtu.be/7bte8OVPoto
    9. Le Bouddhisme tibétain peut-il cautionner un tel régime et prétendre diffuser des valeurs universelles de paix, d’amour universel, de compassion, de respect de la diversité culturelle, du respect des différences religieuses ?????
    10. Quelles valeurs peut-il prôner alors pour le futur de nos enfants ??? Des valeurs xénopohobes ou nationalistes ???? Où est l’humanisme ???
    11. Merci de bien vouloir nous répondre clairement, car aujourd’hui ce n’est pas très clair. Faites circuler ce document pour info

  • Bonjour à vous,

    Je ne prise pas non plus "le Bonheur National Brut" Bhoutanais, mais bon, c'est leur pays, il en font ce qui leur semble bon. J'ai beaucoup moins apprécié leurs ressortissants en France dans le cadre de l'héritage de Rangjun Kunkhyab (Khyabjé Kalou 1er) et leur gestion désastreuse et calamiteuse de la Lignée Shangpa. Que Tashi Peldjör (Khyabjé Dilgo Khentsé) ait été le maître de la famille royale du Bouthan, me laisse totalement froid, et je ne me sent concerné à aucun degré. D'ailleurs même ici en France à la Sonnerie en Dordogne, dès qu'il est décédé en 1991, les "héritiers" ont fait leur "popote" et j'en ai fait personnellement ainsi que mes proches, les frais... comme sans doute d'autres ! Dilgo Khyentsé en tant qu'authentique yogi tantrique était une chose, le reste ne vaut même pas la peine que l'on en parle... !

    “R.A.I.N.-man”, le “déambulant” d’un nouveau-monde

  • Je comprends vos propos, ma préoccupation est différente. Lorsqu’une Assemblée Internationale composée de 193 Etats avalise les critères de détermination du Bonheur National à partir d’une pratique d’épuration ethnique et d’une idéologie nationaliste, c’est la porte ouverte à la légitimation de toutes les idéologies nationalistes et à toutes les épurations ethniques ultérieures.

    Je ne comprends pas non plus l’universalité des valeurs de compassion et d’amour bienveillant dans ce cas..........

    Le monde dérive vers tous les nationalismes dans des formules à géométrie variable,teintée culturellement selon les localisations.Nous assistons également à la montée du populisme en Europe, version édulcorée du nationalisme. Alors pourquoi la Hongrie ne pourrait-elle pas justifier l’épuration ethnique des Roms si cela correspond à ses critères du Bonheur National puisque le Bhoutan l’a fait et qu’il a reçu la bénédiction du Dalaï Lama et en plus de l’ONU ???.........


    Il est temps de remettre les vraies valeurs dans la réalité : celles de la vérité et de l'authenticité. Que les valeurs spirituelles et humaines soient appelées à affirmer des mensonges et se prêtent à ces sortes de distorsions est proprement scandaleux !!!!!

    Bien à vous

  • Bonjour,

    « Il est temps de remettre les vraies valeurs dans la réalité : celles de la vérité et de l'authenticité. Que les valeurs spirituelles et humaines soient appelées à affirmer des mensonges et se prêtent à ces sortes de distorsions est proprement scandaleux !!!!! »

    — C’est avec plaisir que je lis vos propos et réflexions qui semblent effectivement pertinentes ! La confusion des genres.
    Pour ce qui est de la théocratie tibétaine et sa hiérarchie, l’ouvrage remarquable de Heaather Stoddard Karmay (compagne de Samten Karmay), « Le mendiant de l’Amdo » est un historique d'universitaires laïcs autour de la vie de Gedun Ch’ompel (1905-1951) de ce qu’était le Tibet “politico-religieux”, qui pour ce qui me concerne constitue un “état des lieux” accablant de la décomposition avancée nauséabonde des dites institutions qui sont finalement venues dans leur globalité “essaimer” en nos contrées... !
    Et mon propos est justement d’aller dans le même sens que vous en ce qui concerne ce qui est de l’authenticité spirituelle, et de ce qui est de la “popote” douteuse d’intérêts obscurs divers, tout en étant “réaliste”, et attendant sans doute l’inévitable, si je suis encore de ce monde... en proie à des fièvres “malignes” !

    Bien cordialement à vous, et bonne continuation, au plaisir d’échanger peut être de nouveau.

    “R.A.I.N.-man”, le “déambulant” d’un nouveau-monde

  • Le vrai Bonheur se partage.
    http://just-like-you.com/2012/04/08/because-theres-something-inside-so-strong/

  • Le chant du coeur
    http://just-like-you.com/2012/05/16/en-toi-coule-la-rivier/

  • Bouddhisme, autres religions et Sexualité :

    Lorsque les femmes sont au menu des Tigres en guise de bons repas
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    Actuellement des femmes luttent à travers le monde contre l’obscurantisme religieux qui persiste à vouloir nier la féminité, le droit à une sexualité normale tout en régissant les codes vestimentaires et le droit à la liberté d’expression, de l’Afghanistan à l’Afrique, en Russie et en Asie Centrale jusqu’en Egypte et en Syrie, aux Etats-Unis....

    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201204/20/01-4517220-le-vatican-serre-la-vis-aux-soeurs-feministes-americaines.php

    Récemment l’église orthodoxe russe a condamné des jeunes femmes qui ont osé contrer le conservatisme politique et religieux en jouant de la musique punk dans une cathédrale. Les membres du groupe Pussy Riot ont été emprisonnées. Une pétition internationale est en cours avec Human Rights Watch.

    Malheureusement ces faits témoignent d’une tendance toujours actuelle de l’obscurantisme et du conservatisme religieux à l’égard des femmes, et contre toute attente il ne s’agit pas des courants les plus extrémistes, deux exemples :

    1er exemple : Les propos misogynes d’un moine Bouddhiste:
    Le moine bouddhiste Matthieu Ricard écrivait dans son blog le 14 novembre 2010 :
    « Pour l’amoureux, une jolie femme est un objet de désir, pour l’ermite un sujet de distraction et pour le tigre un bon repas. »......

    2e exemple :Eglise copte d’Egypte
    Dans une déclaration effectuée la semaine dernière, le patriarche Bishoy, actuellement secrétaire du Saint-Synode et candidat à la papauté, a affirmé :
    “J’appelle les femmes chrétiennes à apprendre des femmes musulmanes voilées la modestie. Certaines chrétiennes pourraient être mécontentes de moi, mais la Vierge Marie et Sainte Damiana portaient des vêtements modestes, ainsi que les religieuses”.

    Suite à cette déclaration, des dizaines de manifestants coptes en colère ont défilé devant la résidence pontificale à Abbasseya, réclamant des excuses envers les femmes coptes. Selon eux, le patriarche Bishoy a effectué cette déclaration afin de paraître plus islamo-compatible et d’améliorer ses chances d’être élu pape, lui qui a une image de grande intransigeance envers l’islam.

    Alors, je m’interroge : le bouddhisme tibétain est-il islamo-compatible ??
    A quand les excuses des moines bouddhistes pour tous les propos sexistes à l’encontre des femmes ???
    -------------------------------------------------------------
    L’actualité du jour me permet d’apporter la réponse à la question suivante : Le Bouddhisme tibétain est-il islamo-compatible ???
    -OUI, sans l’ombre d’un doute......... et pour preuve :

    Encore un Bon repas pour un Tigre ..
    http://youtu.be/DCPD5LxHi-4


    « Vous n’êtes pas responsable de moi, et le fait que je mette du vernis à ongles ne vous concerne pas ! »………
    a rétorqué sans sourciller une Saoudienne à des membres de la police religieuse qui lui demandait de quitter un centre commercial de Riyad à cause de son vernis à ongles.
    La police « de la promotion de la vertu de prévention du vice » étant crainte par la population, il est très rare que les Saoudiens contestent ses ordres.

    Près d’un million cent cinquante mille personnes ont déjà visionné la vidéo en quelques jours, et elle a suscité une intense polémique.
    Mais je dirais que cette vidéo a comme un air de déjà vu....ailleurs, ainsi que la censure de mes propos sur certains Forums Bouddhistes....

  • Bonjour,

    Il est sans doute difficile de ce prononcer sur la “misogynie” supposé de Matthieu Ricard, bien que l’ayant entrevu dans les années 80/90 alors qu’il était dans l’entourage du Yogi Tashi Peldjör (Khyabjé Dilgo Khyentsé), je ne puis rien en dire, ni sur ce sujet, ni aucun autre le concernant. Sur ses propos tenu dans son “blog”, il faudrait avoir l’ensemble du contexte d’écriture. Disons que si il était également stipulé que :
    « Pour l’amoureuse, un joli garçon est un objet de désir, pour la yogini ermite un sujet de distraction et pour le tigre un bon repas. »...
    ... dans le contexte de la voie étroite monastique souvent très bornée, cela s’entendrait comme “pratique” allant vers la désintoxication de notre structure “egotique” sur l’horizon plus vaste de notre supra-conscience humaine.
    Là, je me rend bien compte que nous sommes dans le contexte du droit à la dignité de l’humain, et des dérives interventionnistes non acceptables de structures des “mondes ecclésiastiques” dans la vie privée des êtres, et ils feraient bien mieux de s’occuper de “leur monde” exécrable à bien des égards ! C’est pas nouveau, et les démocraties peines déjà à se sortir de cette glu mal odorante depuis des décennies en nos propres contrées...
    Pour le reste étant une espèce de “néo-bouddhiste” inintelligible pour beaucoup de personnes, je me bornerai à dire que le Yogi célèbre Jetsun Milàrépa* traitait hommes et femmes de façon impartiale, que c’est une cause majeure de régression spirituelle grave que d’avoir une attitude “sexiste”, et c’est une rupture fondamentale des “liens” dans le Vajrayana.

    Bien à vous.

    * voir page 111 en particulier, dans « Milarépa » Chant extraordinaires, tome 1.

  • Bonsoir Gilles,


    Les tentatives interventionnistes et désespérées des clergés de tous bords,n’empêcheront pas le féminin sacré de se frayer un chemin pour dire que rien n’est défini d’avance, que rien ne meurt jamais, que tout est infiniment ouvert et qu’au bout du chemin tout est amour.

    La source de la vie n’est pas un dogme que l’on peut s’approprier, ni quelque chose que l’on peut saisir.

    Les courants spirituels doivent vivre la « désappropriation » pour investir l’esprit-matière ou la matière-esprit dans l’unité de la vie.

    L'Amour véritable est toujours irrévérencieux et subversif, se situant par nature dans la vacuité réelle, en donnant accès aux pauvres humains que nous sommes, au mystère. Dans cet accès direct, les intermédiaires sont inutiles, comme vous le diront tous les mystiques, les poètes et les êtres amoureux. C'est pourquoi, les hommes d'Eglise, les clergés ou les prêtres, sont dépossédés de leur pouvoir.

    Mais le pouvoir des hommes est bien limité alors que l'amour est infini. L'on comprend alors en quoi le sexisme, en réaffirmant le pouvoir de domination des hommes, comporte en lui-même la négation spirituelle, et celle de la source de l'infini......

    recouvrant de silence les vents du désert , les étoiles et le ciel
    d’un amour
    éternel
    et son chant de pluie

    Amitiés

  • Bonjour,

    «... rien n’est défini d’avance, que rien ne meurt jamais, que tout est infiniment ouvert et qu’au bout du chemin tout est amour »...

    Merci à vous, pour votre intervention, et votre témoignage d’amitié.
    J’essaye d’élaborer actuellement un travail bien modeste (d'écriture en particulier, sans doute de longue haleine) d’une spiritualité “vivante” autour de ma propre expérience et celle de mes proches et intimes. Cette réflexion va se situer dans le droit fil de l’orientation de Jack Kornfield et d’autres précurseurs de ce mouvement qu’appelle inexorablement le temps présent de notre époque.
    Ce temps qui nous échoit, va très certainement demander à notre humanité un effort grandiose de maturation intérieure pour tout un chacun(e). Les divers bouleversements induits de ce temps que nous vivons ensemble, ne nous permettrons pas de faire l’économie d’efforts personnels rigoureux sur nous même à ce sujet.
    Les “aîné(e)s” sont là pour transmettre ce qui leur à été transmis et ce qu’ils en ont actualisé, le “monde” va ses chemins de “corps de peur” (pour reprendre une expression de J. Kornfield), et c’est un fond de commerce très lucratif !
    « On ne peut devenir plus misérable lorsque pour agir convenablement, et éviter de porter du tord à autrui, on a comme seule source d’inspiration que la peur de la sanction ! »
    Kondiac-Ronk, Tribu des Algonquins XVIIe
    ... rien n’est inéluctable vraiment, ce qui meurt est nécessairement né et rien ne naît de rien, l’espace ouvert englobe même l’abomination, l’A/amour à vivre et un défit de tous les jours...

    Bien cordialement à vous, et bonne continuation... au plaisir peut être de vous relire un jour...

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