Kyabje Tashi Peldjör (Dilgo Khyentsé), et Nyoshul Khen,
incomparables grands yogis du Dzo-tchen, vous nous manquez vraiment beaucoup !
« Quand on est à son aise, il n’est rien qui ne paraisse fort agréable ;
Mais lorsqu’on ne l’est pas, tout inquiète et oppresse.
L’esprit humain a de la ressemblance avec le soleil,
qui éclaire les montagnes à proportion de leur hauteur* ;
Mais en ces temps où nul n’a de force d’âme,
C’est vous-même, amis de mon cœur, que vous devez désigner du doigt !** »
« Le chant d’illusion », Nyoshül Khen Rinpoché (Jamyang Dorjé ), page 99, ed. Gallimard “Connaissance de l’Orient” - © 2000
http://www.babelio.com/livres/Rinpoche-Nyoshl-Khenpo-Le-chant-dillusion-et-autres-poemes/321355
* On ne s’intéresse qu’aux grands de ce monde, dans l’espoir d’un avantage ; eux seuls ont à nos yeux de l’éclat, à l’instar des cimes des montagnes les plus hautes, qui sont éclairées les premières par le soleil.
** C’est-à-dire, retournez votre regard vers l’intérieur et reprenez-vous.
... « la Grande Complétude », selon la tradition de Longchen Rabjam et Rigdzin Jigmé Lingpa. Nyoshül Khenpo était promis à devenir le maillon suivant de cette chaîne traditionnelle(1)*. Nyoshül Khenpo se rendit alors à Kathog, l'un des six grands monastères des Nyingmapas, où il étudia notamment sous la direction de douze « émanations » (trülkus), de huit grands docteurs (khenpos), et de cinq autres maîtres excellents, quoique non titrés.
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(1)* Au demeurant, elle ne saurait appartenir à personne, et il n'est que d'en lire les chroniques pour comprendre que les Tibétains ne devraient pas faire tant de cas des hiérarchies ecclésiales. Les maîtres qui ont transmis le Nyingthik, en particulier avant l'époque de Longchenpa, ont souvent été d'une parfaite obscurité, autant que les hagiographies permettent d'en juger — adeptes cachés plutôt qu'illustres prélats.
p. 15
http://www.babelio.com/livres/Ferri-Aime-Lacapelle-tome-1--Je-veille-aux-grains/46641
Jack Kornfield vient en France ce w.e. du 30 juin 2012 à Paris, nous ne pourrons malheureusement pas nous y rendre. Nous lui souhaitons toutefois la bienvenue et “partage” en notre beau pays de France.
Mardi 10 juillet : Nous vous informons qu'il est question d'une diffusion en “ligne” par les membres organisateurs, d’une vidéo sur cet événement rare, prévu pour la fin d’été début automne. Nous vous tiendrons informé. De ce que nous avons pu en savoir ces rencontres ont été des plus fructueuses !
Bien cordialement et amicalement.
Mardi 18 septembre : Voilà, c'est donc disponible en ligne...
http://www.association-mindfulness.org/videos.php
C'est excellent, époustouflant de générosité, qui nous ramène à bien des années en arrières quand nous assistions aux conférences de Denise Desjardins (avec qui nous avons eu quelques entrevues personnelles déterminantes) et d'Arnaud dans les années 80.
Cette générosité et cette luminosité dans la simplicité qui habitait des êtres rares avec qui nous avons eu des liens beaucoup plus profonds, les « vieux » yogis tel que Khaybjé Kalou Randjung Kunkhyab, Jamyang Dorjé et surtout ce merveilleux et parfait yogi accomplit Tashi Peldjör, plus célèbre sous le nom Dilgo Khyentsé alors très peu connu à cette époque en France, dont le départ nous a laissé, sans doute comme d'autres, bien solitaire et sans recours autres que les liens de pratiques qui nous unissaient, tant les dérives de ces milieux sont effroyables en notre pays !
Il y a neuf ans une question avait été posée à Thay :
« Vous aurez 80 ans cette année. Envisagez-vous de vous retirer comme enseignant spirituel à un certain point ? »
Voici la réponse qu'il offrit :
"Dans le Bouddhisme l'enseignement est non seulement donné par la parole, mais aussi par notre façon de vivre notre vie. Notre vie est notre enseignement, est notre message. Et depuis je continue à m'asseoir, à marcher, à manger, à interagir avec la sangha et les personnes, je continue à enseigner, même si j'ai déjà encouragé mes étudiants aînés à commencer de me remplacer en donnant des enseignements du Dharma. Les derniers deux ans, j'ai demandé aux enseignants du Dharma, non seulement monastiques mais également laïques, de venir et de donner des enseignements du Dharma. Beaucoup d'entre eux ont offert de magnifiques enseignements du Dharma. Certains enseignements ont même été meilleurs que les miens. Je me vois moi-même dans ma continuation, je ne me retirerai pas. Je continuerai à enseigner, si ce n'est pas par des enseignements du Dharma, alors cela sera par ma façon de m'asseoir, de manger, de sourire et d'interagir avec la sangha. J'aime être avec la sangha. Même si je ne donne pas un enseignement du Dharma, j'aime participer à la marche méditative, à la méditation assise, aux repas en pleine conscience, etc. Ne vous inquiétez pas. Lorsque les personnes sont exposées à la pratique cela les inspire. Vous n'avez pas besoin de parler pour pouvoir enseigner. Vous avez besoin de vivre votre vie en pleine conscience et profondément. Merci."
« Halte à la bodhisatvacratie ! »
« Manuel de l'anti-sagesse : Traité de l'échec sur la voie spirituelle »
https://www.babelio.com/livres/Farcet-Manuel-de-lanti-sagesse--Traite-de-lechec-sur-l/241359/critiques/3354234
Gilles Farcet - éditions de poche : © Éd. du Relié 2005
Une nouvelle qui va dans le bon sens ...
ceci est une "bouffonnerie" !
https://www.facebook.com/hridayartha/posts/985733508253255
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2087903524828749&id=100008273644207
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http://www.babelio.com/livres/Odier-Le-grand-sommeil-des-eveilles/134652
http://www.babelio.com/livres/Chpel-Les-Arts-tibetains-de-lamour--Sexe-orgasme-et-gu/360301
Commentaires
Suivre le poisson, suivre l'oiseau.
Si tu envies leur erre, suis-les
Jusqu'au bout. Suivre leur vol, suivre
Leur nage, jusqu'à devenir
Rien. Rien que le bleu d'où un jour
A surgi l'ardente métamorphose,
Le désir mêm de nage, de vol.
Mais l'oiseau point d'empreinte
Ne laisse. Som empreinte est
Son vol même. Nulle trace
Autre que l'instant-lieu,
Joie du pur avènement.
Lieu deux ailes qui s'ouvrent,
Instant un coeur qui bat.
Fançois Cheng, Cantos Toscans, "A l'Orient de tout", Gallimard
Amitiés
La Société comme Texte
http://tempsreel.nouvelobs.com/la-r...
Il n’y a qu’un seul texte , celui de la société des hommes et de leur souffrance !!
Aujourd’hui les doctrines spirituelles sont devenues des danses de salon ou des dogmes fossilisés !!
Où est votre coeur, Vous les hommes d’église ? Où est votre foi, Vous les doctes moines bouddhistes tibétains ? Vous ne parlez que de fric, de politique ou de rivalités ? Aimez-vous les hommes et les femmes de ce monde ? Les femmes que vous avez insultées et humiliées pendant des siècles, en condamnant leurs enfants à l’errance du « sans amour » ?
Prenez conscience de notre désespoir qui conduit le monde à l’idéologie , à l’immolation et aux conflits, partout dans ce monde vous êtes désormais concernés !!
Honte à vous !! Honte à vos principes désuets ! Nous, les hommes et les femmes de ce monde, nous sommes vivants, qu’avez-vous donc à ajouter à cela ?
Réveillez-vous !! Nous n’avons pas besoin de rites , ni de cérémonies : nous avons besoin de respect, d’amour, d’affection et de considération.
Il n’y a aucune élite : nous venons au monde tous nus, sans dorure, sans fioriture, et nous mourrons nus, dans la souffrance de notre corps.
Nous ne sommes que des frères et des soeurs de souffrance, alors que la politique et le pouvoir ont envahi les temples et les églises, les stupas et les comptes bancaires.
Réveillez-vous mes amis, l’Amour est gratuit !!
Cordialement
Bonjour,
Nous vous remercions pour vos participations de commentaires sur ce “blog”, qui sont les bienvenus...
Nous avons contacté personnellement Thierry Janssen par e-mail, peut être aurons-nous un retour sur le passage de Jack Kornfield à Paris... Nous verrons bien.
Quoi qu’il en soit, quel que soit la virulence de la complaisance en vers ce qui nous ronge, la Vie restera ce mélange “d’horreur sacrée” !
Bien cordialement et amicalement.
Gilles Maitrot-Corbin
* (nous ne pouvons accéder à votre lien : http://tempsreel.nouvelobs.com/la-r...)