Côte de Jör en Dordogne, 24 août 1991.
Les intervenants et participant(e)s ; sœur Chân Không (de son vrai nom Cao Ngoc Phuong) du sud Vietnam, elle a fondé en Dordogne avec Thích Nhất Hạnh, le Village des pruniers, un centre de méditation bouddhiste ; Mostfa Laoufi recteur de la mosquée de Paris ; l'évêque de Périgueux Gaston Poulain ; le pasteur Jacky Argaud (Fédération protestante de France, l’Église réformée de France) ; Swami Brahmananda du Védanta (école de philosophie indienne āstika) ; Norbert Ducrot, (président du Mouvement international de responsables chrétiens), ancien administrateur et membre du bureau de la Conférence mondiale des religions pour la paix – France ; Myriam Lessager représentant Pir Vilayat Inayat Khan (Ordre Soufi International France) ; l’évêque Jacques Gaillot ; Henri Grouès* ; et enfin Noël Copin directeur de la rédaction « La Croix », qui fut l'animateur des rencontres de la journée du 24 août.
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note du : 7 octobre 2024 ...
* ...“les démons” des mensonges institutionnels de religiosité et du politique... qui discréditent en fin de compte l'authenticité de la Vie Spirituelle, ceci est affligeant et très dommageable !!
https://fr.news.yahoo.com/r%C3%A9v%C3%A8lent-archives-l-%C3%A9glise-l-093720709.html
https://fr.news.yahoo.com/abb%C3%A9-pierre-neveu-affirme-famille-083933082.html
... et au-delà des “discours et sermons”
« (“le fou de Dacca” chantait) »… des chants dévotionnels et mendiait sa nourriture dans la rue. Un jour, ce “fou” se mit tout à coup à pleurer devant lui à chaudes larmes en gémissant : « Que va-t-il m'arriver ? Je parle comme un pandit (lettré) savant mais j'agis comme un démon. » Ces paroles firent une forte impression à Yogeshvar, « comme si quelqu'un [lui] avait donné un coup dans la poitrine ». Les personnes qui assistaient à la scène ne remarquèrent rien de notable et continuèrent à se moquer du pauvre homme. Mais Yogeshvar, lui, fut bouleversé : ce “fou”, dans un éclair de lucidité, avait réalisé à la fois sa condition et l'impossibilité d'en sortir. En quelques mots, il avait résumé non seulement son propre état pathétique mais celui de la condition humaine en général : parler noblement, et agir n'importe comment. Et Yogeshvar le prit au premier chef pour lui : « Qu'est-ce que je fais moi-même ? Est-ce que je ne parle pas comme un pandit savant ? Est-ce que je ne continue pas à agir comme un démon ? Avant d'agir, est-ce que je réfléchis pour savoir si j'agis en fonction de ce que je dis ? Non, non. »
Cette prise de conscience fut radicale et il en tira une conclusion tout aussi radicale : à partir de ce jour, si son discours n'était pas en cohérence avec son expérience et son comportement, il cesserait de parler : « Avant de prononcer un seul mot, je dois voir si moi-même je suis capable d'agir selon ce que je dis. Si je n'en suis pas capable, je n'ai aucun droit d'enseigner. Je n'ai aucun droit d'enseigner sans faire d'abord ma propre expérience. Ma bouche doit rester close. »
On reconnaît bien dans cet épisode le caractère entier de Yogeshvar : une capacité à se remettre en cause radicalement, à tirer la leçon d'un événement apparemment anodin, à prendre une décision cohérente avec cette prise de conscience et à s'y tenir.
p. 49 – 50
« Vivre » “La guérison spirituelle selon Swàmi Prajnànpad” - Emmanuel Desjardins
Éditions du Relié © 2019
le coin des citations....pdf
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Dialogues des Herméneutiques du monde, réflexions et « mise en résonance »*, autour des traditions et diverses “perceptions du Réel” (dites scientifiques ou philosophiques)
Le siècle qui nous précède a insisté sur « le conflit des herméneutiques** » (cf. Paul Ricoeur 1913-2005). Ce conflit n'est-il pas le point de départ d'un véritable « dialogue des herméneutiques », c'est-à-dire, de nos représentations du monde reconnues comme “représentation” et non comme “vérité” du monde.
Comme tout dialogue, celui-ci est conditionné par les différents degrés d'attention ou qualités d'Écoute des interlocuteurs.
La vision du monde de chacun reflète la qualité et la capacité de son regard et de ses “instruments” de compréhension...
Ce ne sont pas de[s]ux mondes, de[s]ux religions ou de[s]ux philosophies qui s'affrontent ou qui dialoguent, mais plusieurs niveaux de perception, d'attention, de compréhension, de contemplation ou d'Écoute...
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* “résonance” n'est pas comparaison, ni jugement, ni exclusion, ni récupération, ni sectarisme, ni syncrétisme, mais “échos” entre de[s]ux humanités reconnues dans leurs différences qui cherchent à se comprendre — prolégomènes (explication préliminaire) — à un dialogue des herméneutiques.
** étude rigoureuse de l'interprétation des signes et de leurs valeurs symboliques
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(extrait “adapté” p. 65 et 67) de « Milarépa, les dits du Mont Kaïlash »,
suivi de
“Les trois voies dans le bouddhisme et le christianisme”
Jean-Yves Leloup
Éditions Almora © 2020
J.-Y. Leloup Milarepa - Citations.pdf
Soeur Chân Không :
— Travail de réconciliation au sein des familles désunies.
— Les “projets” (petits ou grands) pour venir “en aide” à la détresse humaine dans le monde … comportent de grands risques d'emprisonnement*.
Les personnes qui vivent dans notre entourage proche, qui ont leurs aspirations aussi, peuvent, si l'on n'y est pas attentif, devenir “irréels”, voire “fantomatiques” si nous nous laissons trop absorber par les “projets” en questions. Ceci jusqu'au jour où nous sommes confrontés à la réalité, ces personnes peuvent nous quitter faute d'écoute suffisante, d'attention … Voilà, elle, cette personne est partie …
Ainsi donc, il est à la fois très important et très précieux d'être en contact réel avec notre environnement immédiat. Ceci aux fins d'un juste équilibre, d'une harmonie et d'une écoute attentive des aspirations authentiques de nos proches.
« Nous ne pouvons pas “aimer” qui que ce soit ou quoi que ce soit si nous ne sommes pas dans une attitude de compréhension, d'écoute, d'attention »
C'est ainsi que se structure la Paix.
Soeur Chân Không, à travers son aide aux “vétérans” de guerre, explique la relation existant de cause à effet de la disharmonie fraternelle vers la délinquance, les engrenages de la haine, de conflits, qui mènent à la cruauté, à la guerre et ses abominations sans nom !
L'esprit de la conscience humaine est un terrain fertile d'ensemencement où germent ce que l'on y sème … tôt ou tard cela se révèle de façon plus ou moins visible dans l'état et le comportement que nous avons les uns et les autres.
C'est ainsi que l'on commence à travailler dans la base de nos humbles vies, et nous pouvons commencer à œuvrer vers une Paix durable.
[Ceci est transcrit et inspiré de l'intervention de sœur Chân Không, de son vrai nom Cao Ngoc Phuong, le 24 août 1991 à la Côte de Jör (Dordogne), « Une journée pour la Paix » (K7audio ABCD © - 1991)]
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* Nous pourrions le dire de nombres d'activités, professionnelles en particulier, du "cercle familial", etc ...
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Myriam Lessager
L’Ordre Soufi* des “Chisti”** , est un mouvement spirituel qui porte au-delà de l'esprit de “religiosité”.
Toute personne ayant développé une certaine complétude de conscience réelle peut être dénommée “Soufi” ou “porteur de couverture”.
Il ne peut y avoir un élan vers la Paix sans que soit assimilé dans sa compréhension le mouvement de convergence des authentiques traditions spirituelles, rayons d'une Unité.
Dans cette perspective, les “rivalités de clochers” ne trouveront pas leur résolution dans les grandes figures représentant ces traditions qui se réunissent à l'occasion (ce qui est déjà fort louable !), mais c'est aussi et surtout dans chacun de nous, dans notre vie quotidienne que nous devons être “habités” par cet horizon de l'intériorité de la conscience de l'humain.
Cette Unité se trouve d'abord en allant le plus avant, le plus profondément possible dans ce qui nous inspire dans notre propre pratique de spiritualité vivante, qui nous fera découvrir, toucher du doigt, la confluence des spiritualités authentiques.
Il convient d'être “vrai” dans sa propre pratique de la spiritualité ; il ne peut y avoir d'Unité vécu sans une authenticité de son propre engagement à ce sujet. Pas de grands discours, mais du vécu …
Sortir de “l'esprit de chapelle” pour intégrer l'esprit d'A/amour et de sagesse. C'est notre propre rayonnement qui donnera à autrui l'envie d'aller lui-même vers cette Paix intérieure.
Le processus mental c'est le domaine de la comparaison, des divergences, et il est programmé pour cela, c'est un outil. Donc sortir de la vision de sa “petite chapelle” pour embrasser la vision holistique, la convergence de l'élan cité plus haut, c'est accéder à la perception du cœur sage.
Imaginons un arbre, dont le tronc symbolise l'Unicité spirituelle et les branches les traditions, l'objectif n'est pas de démontrer qu'une branche est plus ou moins importante dans son développement, plus ou moins florissante que d'autres, l'objectif est que l'ensemble de l'arbre se porte bien, soit assez beau, solide et accueillant pour que les oiseaux aient envie de venir s'y poser et participer à l'Arbre de la Vie ...
Être dans le « monde du travail » aujourd'hui, c'est être souvent en but aux situations conflictuelles, être dans des situations pas très reluisantes, c'est ne pas être dans l'amplification des situations plutôt “moches”. L'issue est dans l'équilibre en soi, une certaine harmonie de paix en soi.
« Nous devons aller vers les correspondances et les mêmes directions entre les Traditions si nous voulons instaurer une Paix durable et viable ... »
[Ceci est transcrit et inspiré de l'intervention de Myriam Lessager, représentant Pir Vilayat Inayat Khan (Ordre Soufi International France), le 24 août 1991 à la Côte de Jör (Dordogne), « Une journée pour la Paix » (K7audio ABCD © - 1991)]
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* « porteur de couverture »
« Le soufisme est une manière de vivre : ce n'est ni une religion ni une philosophie. Il y a des soufis hindous, musulmans et chrétiens. »
(page 20)
« La dynastie des Nasqshbandi — les Soufis d'Or — descend du Prophète. le premier Chef fut le beau-père du Prophète ; mais les soufis existaient avant le Prophète, le soufisme a toujours existé : c'est l'Ancienne Sagesse. Mais avant le Prophète, on ne les appelait pas Soufis, et on ne les a appelés ainsi que quelques siècles après sa mort.
Bien avant, ils formaient un groupe nommé Kamal Posh (les porteurs de couvertures). »
(p. 246)
« L'abîme de feu », Irina Tweedie, Édition L'Originel © 2002
https://www.babelio.com/livres/Tweedie-Labime-de-feu-Lenseignement-dun-maitre-soufi/681143
** mouvement qui n'est sans rappeler les « Bâuls » du Bengale en Inde.
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Nous pourrions pour notre part ajouter en guise d'une espèce de “conclusion” sans en être vraiment une, que si toute l'énergie dispersée et passée dans les « conflits de chapelles » étaient dévolue aux “soucis” de l'harmonie entre les humains de bonnes volontés, nous irions très rapidement beaucoup mieux sur cette Terre, notre bien le plus précieux à tous et dont nous sommes devenus par la force des choses partiellement responsable, nous espèce humaine !
«Voici donc que l'écologie nous invite à être tous “indiens”, tous “bouddhistes”, tous “musulmans”, tous “chrétiens”. Ce qui suppose une vraie révolution ...»
« Nature et spiritualité » p. 279, Jean-Marie PELT en collaboration avec Franck Steffan, éd. Fayard © - 2008
http://www.babelio.com/livres/Pelt-Nature-et-spiritualite/826068
http://www.babelio.com/livres/Pelt-Dieu-de-lunivers-Science-et-foi/41756
« The Tibetan leader who is widely seen as an egalitarian figure spoke on varied issues including the promotion of oneness of humanity in line with one of his major commitments. “If we consider each of the seven billion human beings as our brother and sisters, many of the problems will reduce. If (there) is too much emphasis on ‘we and they’, or even among religious believers, my religion and their religion, so that’s the source of problem,” the Dalai Lama said. »
(«Si nous considérons chacun des sept milliards d'êtres humains comme nos frères et sœurs, beaucoup de problèmes vont se réduire. S'il y a trop d'emphase sur "nous et eux", ou même parmi les croyants religieux, ma religion et leur religion, c'est donc la source du problème », a déclaré le Dalaï Lama.)
http://www.phayul.com/news/article.aspx?id=40274&article=Dalai+Lama+speaks+at+the+Association+of+Indian+Universities%27+meet+in+Varanasi&t=1&c=1
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Côte de Jör en Dordogne, 25 août 1991.
Mandala de Tchenhrézig à "mille-bras", (abishéka)
https://www.dailymotion.com/video/xhodhu
https://www.dailymotion.com/video/xhp0ff
https://www.dailymotion.com/video/xhp0gj
Nous reconnaissons très bien au début de cette troisième partie de la vidéo originale, la présence de Frère Michel Serpette* (près de Sogyal !) et à 2 mn 14 ... Il est également présent au début de la deuxième partie avec Henri Grouès à la Sonnerie, là où nous l'avons rencontré la première fois en 1990 près de Dilgo Khyentsé ... c'est assez amusant !
(* voir sur ce blog : http://camisard.hautetfort.com/archive/2008/10/24/77398bce3a8e84b33767e6f39ba30a98.html
Nous avons assez bien connu ce Frère à cette époque ... )
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De ce qui est de la colère, de l'indignation, de la haine et des amalgames les concernant...
« Selon la psychologie bouddhiste, la haine est l’une des six émotions négatives de base. Le terme tibétain zhe sdang (prononcer “shédang”) peut se traduire indifféremment par “colère” ou par “haine”, mais il me semble que le mot “haine” convient mieux. La colère peut être positive dans certaines circonstances, lorsqu’elle est motivée par la compassion ou lorsqu’elle agit comme catalyseur et aboutit à un acte positif. Mais ce n’est jamais le cas pour la haine. A ce propos, on ne doit pas traduire zhe sdang par haine dans un contexte tantrique. On entend parfois l’expression : “utiliser la haine sur la voie”. Il s’agit d’une mauvaise traduction. Il faut dire : “utiliser la colère sur la voie”. Pour nous résumer, le mot tibétain zhe sdang peut signifier “colère” ou “haine”, mais puisque la colère peut être positive, quand zhe sdang se réfère à une émotion foncièrement négative, on doit le traduire par “haine” »
Sa Sainteté le Dalaï Lama (Guérir la violence, p. 22-23). http://www.babelio.com/livres/Dalai-Lama-Guerir-la-violence/47300
C’est pourquoi il faut remplacer la mot “haine” par “colère” dans Cent Eléphants sur un brin d’herbe (p. 121) et “Hatred-Vajra” par “Anger-Vajra” dans Path and Grounds of Guhyasamaja According to Arya Nagarjuna (p. 26), entre autres.
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« La colère peut être positive dans certaines circonstances, lorsqu’elle est motivée par la compassion ou lorsqu’elle agit comme catalyseur et aboutit à un acte positif. Mais ce n’est jamais le cas pour la haine. »
— Oui, voilà une perspective très intéressante et bien souvent oh ! combien mal comprise ... Au final nous pouvons jauger de la chose pour bien discerner ce qui nous habite à ce sujet, de ce que nous devenons au fil des ans. Nous pourrions dire ceci : que dans la mesure où nous cherchons à ne pas amplifier ce qui est déjà de l’ordre du conflictuel, que nous sommes dans une globalité de l’apaisement à terme des choses, quelque inconfort que puisse donner notre positionnement ponctuel dans certaines circonstances et certains choix à faire, notre "paix" intérieure nous renseignera si nous faisons fausse route ou si nous avançons dans le bon sens ... car c’est l’humilité de notre condition humaine qui nous guide ...
Nous pourrions en outre développer un peu et dire ceci sur le fondement de ce qui concerne “la colère”, “l'indignation” et de “la haine” :
– La colère dépouillée d'une mémoire émotionnelle identitaire (ce qui suppose avoir débusqué les pièges psychologiques de l’immixtion de la saisie du mental qui par nature est un outil gravitationnel) se révèle une énergie potentiellement neutre, une forme d'indignation, et donc à terme utilisable au grès des circonstances s'il en est besoin. Cela peut être somme toute une énergie puissante tranquille ou une force disponible dans un “non-temps psychologique” si l'on fait appel à elle dans une situation qui la requière.
– Tout autre est le cas de la haine, qui elle se source par nature et essence dans la mémoire émotionnelle liée à un identitaire, et s'inscrit dans “le temps psychologique” de la saisie du mental gravitationnel. Ce faisant, elle distille son poison émotionnel de négation et déni en permanence, corrompt son environnement et porte à terme ses fruits délétères. Froide et latente ou bouillonnante avec éclat ostentatoire, la haine ravage aussi bien l'objet de sa haine que son porteur au grès des situations à laquelle elle est en but.
Ainsi, si il est toujours possible “d'apprivoiser” la colère et la mette “au service” dans un univers où est absent la dualité, la haine elle, mène le jeu, toujours de façon obsessionnelle, elle hante par son moteur qui est l'attachement à un identitaire psychologique d'un monde duel.
Une colère peut être orientée vers un objectif “d'équilibre”, de stabilisation, de réajustement, la haine c'est toujours l'inverse, c'est l'incessant vertige du déséquilibre portant l'angoisse et les peurs irraisonnées, sourdes et aveugles ruinant toute confiance.
Un “état de colère” peut être une expression de l'A/amour exempt d'esprit de domination lui, c'est l'indignation ; la haine craint elle cet A/amour, la haine s'attache viscéralement à la “néantitude” des choses qui est la tentation des “excuses”, des fuites en avant qui la dominent … La première peut être un moteur de libération, d’innovation et d'exigence, l'autre n'est toujours que faiblesses, emprisonnements, routines dégradantes, dissimulations sournoises … bref l'inverse de l'esprit “d'ahimsa” l'absence de malveillance.
« La chevauchée »
Certains, quand ils sont en colère,
Crient, trépignent, cassent des verres...
Moi, je n'ai pas tous ces défauts :
Je monte sur mes grands chevaux.
Et je galope, et je voltige,
Bride abattue, jusqu'au vertige
Des étincelles sous leurs fers,
Mes chevaux vont un train d'enfer.
Je parcours ainsi l'univers,
Monts, forêts, campagnes, déserts...
Quand mes chevaux sont fatigués,
Je rentre à l'écurie calmé.
Jacques Charpentreau
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Petite tibétaine du même âge que nos enfants aîné(e)s que nous "parrainions"... avec l'anorak que nous lui avions envoyé...
Recherche d'un dialogue nécessaire entre les différentes cultures, leurs approches respectives de « l'être » et de la nature humaine qui ne peuvent aller dans des “cheminements de distinctions” de cet « être » sans prendre le risque de se perdre à jamais ! « Différences naturelles » donc mais fraternelles, aucunement « distinctions dans la séparation », de “l'étranger”, celui qui ne vit pas “comme nous” ! Ce qui peut être le cas, mais il est cependant à connaître ...
Au-delà de ces pieuses intentions certes “méritoires” de ces « Rencontres », qui de nos jours peut constater de manière factuelle l'instauration de cette « Paix » des « différences » non « distinctes » là où il vit, dans son humble quotidien ?
Ce monde dans lequel nous vivons … !
« I think many religious people are just paying lip service, saying “God” or “Buddha,” but in their actual daily lives, they don’t care. We Buddhists pray to Buddha, but in our actual daily lives, we don’t care about Buddha—just money, power, fame. What’s that? I think we religious people are also sometimes learning hypocrisy. We pray for all sentient beings, but real action? We’re not bothered about issues of others’ rights. We just exploit. »
(Je pense [Dalaï-Lama] que beaucoup de personnes religieuses ne font que se réconcilier en surface, exprimant «Dieu» ou «Bouddha», mais dans leur vie intime au jour le jour, ils s'en moquent ! Nous, les bouddhistes, prions Bouddha, mais dans notre vie quotidienne actuelle, nous ne nous soucions pas de Bouddha - juste de l'argent, du pouvoir, de la célébrité. Qu'est-ce que cela? Je pense que nous, les religieux, apprenons aussi parfois l'hypocrisie. Nous prions pour tous les êtres sensibles, mais dans un comportement réaliste? Nous ne sommes pas vraiment préoccupés par les difficultés des droits et devoirs dans l'altruisme. Nous exploitons juste les situations à notre profit, seul, de groupe ou de clan.)
https://www.dalailama.com/messages/buddhism/buddhist-congregation-2011-address