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Tibet 1987, renaissance ou illusion...? « Candide au pays du gourouisme lamaïque »... l'illusoire !

Tibet 87, renaissance ou illusion… 40 ans plus tard on peut parler “d’un effet d’illusion” !

Patrul trésor du coeur - Copie.jpg

(Dza-Patrül -1808-1887)

mandala Quintessence des Dakinis - Copie.jpg

mandala de la Quintessence des Dakinis (mkha'gro yang thig) collection peinture de Dilgo Khyentsé R. (Tashi Peldjör)

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...les fonctionnaires du Tibet central, tout en essayant de réaffirmer l’autorité du gouvernement, pâtissaient de leur mépris envers les gens rustres et hardis de cette région. Un même dédain s’étendait à la population de l’Amdo, qui, en se moquant d’eux-mêmes en des termes choisis par les habitants raffinés de Lhasa, prirent le surnom de « mendiants de l’Amdo » (Amdo pango). Ainsi, au début du XXe siècle, le Tibet était profondément divisé géographiquement, politiquement et psychologiquement.
p. 50


Mendiant Amdo - Copie.jpg… « Le Mendiant de l’Amdo »  Heather Stoddard - Service de publication du Laboratoire d’ethnologie et sociologie comparative - Université de Paris X Nanterre © Société d'ethnologie 1986 :Mendiant-Amdo - Copie.jpg
Ainsi, depuis les invasions du colonel F. Younghusband et de Zhao Erfeng en 1904-1905 jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Mao Zedong en Chine en 1949, un nombre restreint de “progressistes” tentèrent de faire entrer leur pays dans le XXe siècle, de le séculariser et de définir sa position vis-à-vis des États voisins. Ces tentatives furent vouées à l’insuccès du fait de la naïveté des uns, de la discrétion des autres et du refus des grandes puissances et des profondes divisions internes du haut plateau. Le fait que le Tibet n’avait pas subi les effets d’une colonisation occidentale, qui en fin de compte avait fourni à divers pays d’Asie et d’Afrique les moyens de s’affirmer, paralysaient ceux qui auraient pu, pendant cette époque, s’exprimer au Tibet et pour le Tibet. Le fait même que le Tibet était resté à l’écart obscurcissait le jeu des courants politiques internes, exacerbait les tensions entre les forces “modernisantes” et “traditionalistes”, entre lesquelles un langage commun n’avait pu s’instaurer. 
p. 107-108 
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Gedün Chöpel (1903- 25 octobre 1951)
Le savant amdowa fut témoin privilégié de la fin des mondes traditionnels en Asie. Ayant observé la simplicité de la vie des moines theravàdin à Sri Lanka et le renouvellement du bouddhisme en Inde, il critiqua l’état de la religion au Tibet, qui lui apparaissait comme un « spectacle merveilleux, vide d’essence, dont la pratique était devenue une quête matérielle », et l’obscurantisme des érudits tibétains face à la connaissance scientifique tout comme les fantasmes occidentaux au sujet du Pays des mystères. Selon Thar-ch'in, il préparait en 1945 un livre dans lequel il envisageait de mettre en question l’historiographie bouddhiste tibétaine, autant que la pratique du Bouddhadharma. Malheureusement, celui-ci reste non publié ou a été perdu…
p.p. 274 - 275 

1er  partieMendiant Amdo- - Copie.jpg

Le Tibet dans l’étau des puissances étrangères
(1895 – 1951)
Le Contexte de l’action Politique du Treizième Dalaï-Lama

Mendiant de l'Amdo1 - coin des citations.pdf


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le lamaïsme G. Bataille.pdfn°6.jpg

 

 

 

p.0Lungta D.-L -.jpg

 

 

 

 

 

Institution des dalaï-lamas.pdf

Rolf Stein.jpg

Imperturbablement attaché à ses structures médiévales dans un monde moderne, le gouvernement tibétain ne fit aucun effort pour s’adapter. Par crainte de modernisation, presque aucun étranger n’y fut admis, et même les jeunes Tibétains qui revenaient d’un stage en Angleterre avec des connaissances techniques furent empêchés d’agir.
p. 80

https://www.babelio.com/livres/Stein-La-Civilisation-tibetaine/658478/critiques/1673885

Rolf Stein Civilisation tibétaine - le coin des Citations.pdf

 

Tyrannie réactionnaire ecclésiale moyenâgeuse, incapable d’adaptation à l’évolution des temps et d’appréhender les fonctionnements d’un état dans la “modernité”, la fenêtre des possibles dans le début du XXe siècle c’est refermée avec l’arrivée au pouvoir en Chine de Mao Zedong et sa politique totalitaire en 1949.–

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« Depuis quelques jours, m’apparaît assez clairement l’opposition entre deux écoles : la première celle de Buddha, de Ramana Maharishi, de Krishnamurti, qui parlent de l’état sans “ego”. La seconde de Yogânanda (1893-1952), des yogi en général qui parlent de vibrations, de conscience cosmique, de concentration, de transmission d’énergie... Seule la première peut être appelée “spirituelle”. La seconde c’est “l'occultisme”. Ce sont deux voies différentes. Il me paraît important de ne pas mélanger “spiritualité” et “occultisme”.IMG_20250210_0001 - Copie.jpg
L’occultisme est une sorte de matérialisme “pré- ou para-scientifique”. On y parle de pouvoirs parapsychiques : clair-voyance, clair-audience, matérialisation d’objets, communication avec les morts et les esprits, guérisons inexplicables, etc. Peut-être ces pouvoirs existent-ils mais ceux qui les possèdent ne semblent pas “libres de leur ego”. Ils n’irradient ni Calme, ni Lumière, ni Paix, ni Joie. Leur “ego” est présent. C’est la voie des pouvoirs. Et souvent, ces pouvoirs parapsychiques ne font que renforcer “l’ego”. Alors que dans la voie spirituelle, la disparition de “l’ego” peut parfois s’accompagner de pouvoirs parapsychiques qui ne sont pas recherchés pour eux-mêmes. Ce sont des sous-produits de la transformation spirituelle.
Mais la voie de l’occultisme ne peut-elle conduire elle aussi à la disparition de “l’ego” ? C'est théoriquement possible. Pourquoi pas ? Là n’est pas le problème. Ce qui m’importe c’est de déterminer quelle est la voie que je vais suivre moi-même. Suivre la voie de l’occultisme est une possibilité, mais en réalité elle me paraît inquiétante. Je crains de m’y fourvoyer, car elle risque de devenir une voie de garage. Qui peut le plus, peut le moins. La voie spirituelle est mon chemin. »IMG_20250210_0002 - Copie.jpg
p. 56 -57
« Candide au pays des gourous » - Daniel Roumanoff
Dervy-Livres © 1990 Croissy-Beaubourg 77 

le coin des Citations Candide - D. Roumanoff.pdf

 

 

« Force est de constater que ce que nous connaissons tout au long d’une journée, et même la nuit quand on rêve, relève exclusivement de ces deux catégories : les objets “subtils” et les objets “grossiers”, les formations mentales et les choses matérielles. Notre faculté de connaissance est constamment occupée à connaître une interminable collection d’objets subtils et grossiers. 
Vasistha dénonce catégoriquement cette habitude en la qualifiant “d’esclavage”. Le terme utilisé est très fort (bandha : chaîne, emprisonnement, servitude, union, entrave). Il sera traduit ici par “aliénation”, car c’est aussi de cela qu’il s’agit. Si cette capacité de connaissance et d’attention se tourne sans cesse vers les objets, nous nous perdons de vue en cours de route. Nous voilà décentrés, happés par les objets et les pensées en nombre infini, hors de nous-même et donc, “aliénés”. Ce processus mécanique est sévèrement qualifié “d’esclavage” ou “d’aliénation”, mais aussi de catastrophe (chute) ou de calamité (autre sens du mot sanskrit apatti). Il s’ensuit une identification aux objets, à un mental pensant et à un corps, pour ne citer que les plus importants. La libération de cet emprisonnement n’a lieu que si ce processus s’arrête définitivement. 
Qu’entend-on ici par “libération” (moksa) ? La “libération” est une transformation radicale. C’est la disparition de l’identification à l’individu et cette disparition est définitive, sans retour arrière possible. L’équipement mental et physique continue certes de fonctionner pour permettre de naviguer dans le monde, mais l’individu qui se croyait une entité distincte et séparée du “Divin” a totalement disparu et ne reviendra plus jamais. Comme on le voit, la barre est haut placée. C’est pourquoi la libération ne doit pas être confondue avec l’éveil, car la plupart du temps, les “états éveils”, si précieux et si importants soient-ils, ne sont ni radicaux ni stables !! »
p. 70-71
« “L’Éveil” dans le  Yogavasistha », Yves Rémond - Les Éditions Almora © 2024 Paris 75005

Yogavasistha - le coin des Citations.pdf

 

En hommage à Marie-José Lamothe (1945-1998) et André Velter

M.-J. Lotsawa Femme Lumière p.33 - Copie.jpg

M.-J. Lotsawa Femme Lumière p.32 - Copie.jpg

Zanzkar 1980 - 2.jpg

L'Heure de Pékin : première partieTibet-1987.jpg

https://versautrechose.fr/Tibet87/01Tibet1987.mp3

Lhassa : seconde partie

Marie-José et A. Velter.PNG

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Jokang à Lhassa

https://versautrechose.fr/Tibet87/02Tibet1987.mp3

Les grands monastères : troisième partie (Le 22 juin...  Samten karmay)

[les deux premières minutes de l'enregistrement d'origine ont la sonorité voilées...]

https://versautrechose.fr/Tibet87/03Tibet1987.mp3 

 La vallée des rois : quatrième partie

https://versautrechose.fr/Tibet87/04Tibet1987.mp3

Brug-pa Kun-legs ; monastère de Ralung : cinquième partie

https://versautrechose.fr/Tibet87/05Tibet1987.mp3

résistance  Tibet 1991 Ant2 - Copie.jpg

Tibet 1990  l'Armée des Ombres ( doc. Marie Louville - 1991, magasine Ant2 ; Résistances )

https://versautrechose.fr/Tibet87/Tibet1990.mp3

Cavalier neige.jpg

 

Avec une préface sur Aten de Jamyang Norbu*, octobre 1979 

 

 

 

 

* https://www.facebook.com/jamyang.norbu.7

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