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Camisard - Page 2

  • Metteya

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    https://tricycle.org/magazine/buddhism-and-democracy/?fbclid=IwAR1nQV29EamBSuSoGZDiq2vq8jYE80U5Y8GHNgd_4HKmKHlVTSLQEqkmu0k

    article automne 2020 ; de Jamyang Norbu, écrivain tibétain en exil 

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  • Pleine Conscience et Vipassana

    ... en guise de “préambulaire” en cet automne 2023 où se profile à l'horizon de notre Humanité des défis de tailles, un regard novateur, pionnier, aux fins de sortir des sentiers battus, des impasses de traditions atteintes de sclérose et générant de la toxicité* … 

    J. Welwood - Psychologie d'Eveil-sadhana de l'Amour-Citations.pdf

    https://www.babelio.com/livres/Welwood-Pour-une-psychologie-de-leveil--Bouddhisme-psych/46043/critiques/3629320

    et

      le coin des Citations.pdf

    https://www.babelio.com/livres/Welwood-Le-chemin-de-lamour-conscient--Une-voie-personne/363083

    « Apprends cela en étant disciple, en posant des questions et par le service », ce qu'il interprétait de la façon suivante : pour enseigner quelque chose, il faut d'abord l'avoir appris ; on ne peut enseigner que ce dont on a fait l'expérience. Mais cette fois, une voix impérieuse venue de l'intérieur lui répéta avec insistance : “imbécile”, puis : « imbécile, tu ne vois que la moitié. »imbécile p.90 - Copie.jpg Yogeshvar n'avait en effet retenu que la moitié du verset, qui se poursuivait ainsi : « Les sages, ceux qui voient l'essence des choses, te donneront des instructions en sagesse. » Dans ce contexte, le mot “voir” renvoie à une prise de conscience transformatrice qui génère une cohérence dans le comportement. Si un homme a vu que tout était vanité, on attend de lui un détachement apaisé ; s'il a vu que l'égoïsme était une impasse, on attend de lui un dévouement à la fois actif et serein. Voir, c'est reconnaître la réalité telle qu'elle est et agir en conséquence. Sur le plan spirituel, dire d'une personne qu'elle a vu la réalité ultime signifie que cette personne, tant par la contemplation que par l'expérience intérieure, est en contact avec cette réalité et qu'elle réalise ainsi son potentiel de sagesse, d'amour et de liberté. L'homme ordinaire ne voit pas l'essence des choses, il se laisse fasciner par l'apparence, il est en proie à l'illusion. Le rishi, celui qui a vu “l'essence des choses”, est un homme accompli, un sage. 
    Comme à son habitude, la conclusion qu'en tira Yogeshvar fut radicale : il considérait déjà qu'il n'avait le droit d'enseigner que ce dont il avait l'expérience. Désormais il ne se reconnut plus aucune légitimité à enseigner quoi que ce soit tant qu'il n'aurait pas, lui aussi, atteint ce niveau de sagesse où l'on “voit l'essence des choses”. En attendant, il devait cheminer, apprendre, rencontrer des sages, se mettre à leur service pour apprendre d'eux.
    p. 50-51 « Vivre » “La guérison spirituelle selon Swàmi Prajnànpad”
    Emmanuel Desjardins - Éditions du Relié © 2019 

    le coin des citations....pdf

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    Vivre et voir : 
    la voie de Swâmi Prajnânpad 
    Emmanuel Desjardins 
    Une partie de ma vie professionnelle consiste à transmettre ce qu'on appelle la « voie de Swâmi Prajnânpad » et j'ai pu constater que l'efficacité d'une voie — la garantie que le changement qu'elle permet d'espérer se produira — est très liée à la vision d'ensemble de cette voie, de sa cohérence, de son intégrité et à la capacité d'en saisir la logique interne. 
    Un des attraits majeurs de l'approche de Swâmi Prajnânpad, c'est son encouragement à affirmer la vie et à faire preuve d'une curiosité très large devant la réalité. En d'autres termes, à privilégier l'affirmation sur la négation. C'est le véritable sens de sa formule : “oui à ce qui est”. Il faut voir à quel point sont puissantes en nous les forces mortifères : la culpabilité, la peur, la honte, le ressentiment, la haine et le sabotage de soi, la victimisation, la résignation, le perfectionnisme... La pratique d'un enseignement spirituel est censée nous en libérer. Or, c'est bien souvent le contraire qui se produit : comme elle est mal comprise, non seulement elle ne nous en libère pas, mais elle en aggrave les symptômes. Nous nous faisons facilement une conception toxique de la pratique, en particulier de l'acceptation, qui est le cœur de toute voie. 
    Aller jusqu'au bout de l'expérience humaine : 
    vivre et voir 
    Les notions de spiritualité et de sagesse sont souvent associées à des images de retrait du monde le moine dans son monastère, le vieux sage ou l'ermite vivant loin des agitations de la société. Certes, beaucoup de voies sont des voies de renoncement, comme la voie monastique, et sont parfaitement respectables. Mais le renoncement cache parfois une condamnation ou une fuite du monde. Bien qu'on puisse en trouver des prémisses dans la philosophie antique, notamment platonicienne, la culture chrétienne a induit une conception de la sagesse et de la spiritualité qui sépare l'âme du corps, l'ascèse du plaisir, et qui place le salut dans le ciel. Le monde, lui, est le siège de toutes les tentations. Certes, le christianisme est bien plus complexe et ne se réduit pas à ce seul constat. Il n'empêche que cette vision d'une spiritualité détachée du monde, voire dénigrant le monde, n'en a pas moins imprégné les esprits de façon profonde et durable. Or, il est tout à fait possible de concilier spiritualité et participation pleine et entière au monde, comme en témoigne l’enseignement de Swâmi Prajnânpad. 
    p.p. 13 et 14 
    « Spiritualité » “ De quoi s'agit-il” - Emmanuel Desjardins 
    Éditions de La Table Ronde © Paris 2009

    ... le coin des citations....pdf

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  • Martine et Stephen BATCHELOR

    https://www.youtube.com/watch?v=XcbpwOzoejw

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    https://tricycle.org/magazine/quit-guru-yoga/  (en note du 05 XII 2017)

    Nous avons donc décidé, dans la cohérence de notre cheminement intérieur d'une vie spirituelle contemporaine en notre pays de France, de franchir le pas. Nous avons laissé de côté, du moins pour une période, indéterminée, peut-être pas totalement ni définitivement, ce « lamaïsme-nationaliste* » et ses "armées de missionnaires religieux" de genre "évangélistes", aux sourires patelins de culture, désuet et anachronique dans son organisation temporelle en nos contrées, étriqué, crispé et inadapté qui se fourvoie dans son archaïsme de "religiogisme" captatif cupide, à avidité incurable, souvent au fonctionnement temporel bien obscur** ... Pour autant, l'Ati-Dzo-Pa-Chen-Po***, que nous a transmis en personne Khyabjé Dilgo Khyentsé en août 1985 à La Sonnerie en Dordogne, restera vivant en nous et ce de façon indélébile.
    Martine Batchelor offrait (car là avec elle, le respect de la pratique du don ou « dana », auquel Dilgo Khyentsé de son vivant n'a jamais dérogé lui qui était la parfaite incarnation dans l'accomplissement de « Dana prajna paramita », reste d'actualité !) une session de méditation à « La Joncasse Haute » près de Toulouse, vers Caraman (31460), les 14 et 15 septembre 2013(1).
    Le lieu, près de l’Étang de l'Orme-Blanc, est très agréable au demeurant, le temps était beau, Martine, femme menue et gracile, emplie de simplicité et de maturité très profonde, a dispensé en alternance, en un rythme souple et fluide, sessions de méditations et d'enseignements sobres, à destination d'un monde séculier.
    Avec un sens du dépouillement, tout en acuité du moment présent, elle a empli les journées de sa bienveillante lucidité, répondant et accompagnant les périodes d'échanges, de questions et réponses, avec sollicitude et clarté, en toute sincérité.
    Merci Martine de cet air frais ! Nous allons peut-être commencer à entrevoir des perspectives nouvelles et innovantes … !

    Gilles Maitrot/Corbin, le 19 septembre 2013

    Note du 30 septembre 2017

    Stephen Batchelor's comments in the Telegraph are cogent here :

    http://www.telegraph.co.uk/men/thinking-man/sexual-assaults-violent-rages-inside-dark-world-buddhist-teacher/


    ‘Once you enter into the hermetic world of Tibetan Buddhism, you somehow burn your bridges to Western rationality,’ says Stephen Batchelor, an English Buddhist teacher and academic who was himself a Tibetan Buddhist monk for eight years. ‘You enter a world that appears to be entirely consistent internally; everything makes sense; the structures of power seem to be in the service of these high ideals of enlightenment, and the relationship with the guru is the key element in your capacity to follow this path in the most effective way.’
    (« Une fois que vous entrez dans le monde hermétique du bouddhisme tibétain, vous risquez de briser vos ponts en vers “la rationalité occidentale” », a déclaré Stephen Batchelor, professeur et universitaire bouddhiste anglais qui était lui-même un moine bouddhiste tibétain pendant huit ans. « Vous entrez dans un monde qui semble totalement cohérent en interne ; tout a du sens ; les structures du pouvoir semblent être au service de ces idéaux élevés de l'illumination, et la relation avec le guru est l'élément clé de votre capacité à suivre ce chemin de la manière la plus efficace.
    Mais le Vajrayana est reconnu comme un chemin particulièrement dangereux, en particulier pour les étudiants occidentaux sans fondement profond dans la culture tibétaine. »)

    ‘Tibetan culture is such that it will never criticise another lama, especially one within your own group,’ Stephen Batchelor says. ‘But the root of the problem lies in the tantric, aristocratic structure of old Tibetan society that they are seeking to preserve in exile. They’re in the business of holding on to their traditions, not reforming them.
    ‘The problem facing other lamas is that if they accept these criticisms they are basically accepting criticism of the whole system that in a way underpins their own authority; and if they say nothing they know they will be perceived as turning a blind eye to what looks, quite blatantly, like abusive behaviour.
    ‘It’s a terrible thing if this discredits Tibetan Buddhism, because Vajrayana is a very rich part of Buddhist heritage. But at the same time these abuses have to be addressed. And the Tibetan tradition has to come to terms with that.’
    (« La culture tibétaine est telle qu'elle ne “critiquera” jamais un autre lama, en particulier celui de votre propre “sangha”, a déclaré Stephen Batchelor. Mais la racine du problème réside dans la structure tanrique et aristocratique de l'ancienne société tibétaine qu'ils cherchent à préserver en exil. Ils s'obstinent à s'accrocher à leurs traditions, à ne pas les réformer.
    Le problème auquel sont confrontés les autres lamas est que, s'ils acceptent ces critiques, ils acceptent essentiellement les critiques de l'ensemble du système qui, d'une certaine manière, sous-tend leur propre autorité ; et s'ils ne disent rien, ils savent qu'ils seront perçus comme fermant les yeux sur ce qui semble, de façon tout à fait flagrante, comme un comportement abusif.
    C'est une chose terrible si cela désavoue le bouddhisme tibétain, parce que le Vajrayana est une partie très riche du patrimoine bouddhiste. Mais en même temps, ces abus doivent être résolus. Et la tradition tibétaine doit être conforme à cela. »)

    https://hridayartha.blogspot.com/2023/05/aux-origines-des-derives-du-bouddhisme.html

    https://www.youtube.com/watch?v=flD2EHrdE8I

    http://openbuddhism.org/said-tenzin-choegyal-in-1998/?fbclid=IwAR3AJ0ims-1MCw7_9ywf_YbH39-s7T6bF9btyyjFTfZgu7LNkV7GhtajF1Q

    Il m’a regardé avec une expression amusante. Je peux dire que je vous ai déçu. Mais vous devriez vous méfier du syndrome de Shangri La. »
    Syndrome de Shangri-La ?
    « Oui », il a ri, pensant que tout ce qui concerne le Tibet est magique et romantique. Vous les gens de l’Ouest, vous aimez le mystère de tout cela, la magie, les discours de réincarnations, tous les costumes et les rituels. C’est très exotique, n’est-ce pas ? Mais ces choses ne sont pas importantes. Le vrai miracle du bouddhisme, c’est comment une personne peut changer, d’une personne très "creuse" à une personne pleine de compassion. »
    « Mon frère, Sa Sainteté le Dalaï-Lama, en a parlé; il a dit que les tulkus poussent comme des champignons. Vous avez tous ces lamas dans l’Ouest maintenant, formant leurs propres petits fiefs. C’est comme une "secte". Je suis totalement contre ces derniers. Certaines de ces personnes dégradent les enseignements. Il y a beaucoup d’argent en jeu, beaucoup d’ego. Pour être enseignant, il y a beaucoup de pouvoir. Surtout si vos élèves sont des croyants aveugles — des gens qui suivent simplement les paroles du professeur sans utiliser leur bon sens. Vous trouvez cela aussi dans le bouddhisme. »
    Il m’a regardé avec une expression amusante. Je peux dire que je vous ai déçu. Mais vous devriez vous méfier du syndrome de Shangri La. »
    Rob Hogendoorn

    http://www.patheos.com/blogs/americanbuddhist/2017/11/a-storm-is-coming-tibetan-buddhism-in-the-west.html

    http://hridayartha.blogspot.fr/2016/06/dans-les-coulisses-du-bonheur-national.html

    http://www.phayul.com/news/article.aspx?id=38181&article=TCV+Celebrates+56th+year+of+inception

    Ceci pose tout de même une question : qu'avons nous à faire dans nos contrées de cet aspect certes légitime, mais uniquement là où vivent les diasporas significatives tibétaines !
    Hors la terrible ambiguïté réside bien là ! Les organisations du “lamaïsme” dans nos pays de cultures occidentale sont imprégnées de cette mentalité “nationaliste identitaire” moyenâgeuse aux ambitions démesurées qui sont en elles même d'une consternante violence ! Ce qui du point de vu du “bouddhisme” de Gautama est une véritable déviance perverse ! Même un authentique pratiquant du Mahamoudra (ou du Dzo-tchen) ne peut absolument pas souscrire à une telle hérésie ! Ce serait une injure aux pères de la Lignées Kagyu-pa, et Nyingmapa !
    En outre cela constitue le terreau d'une véritable trahison pour les personnes ayant eu des liens profonds avec les Grands Anciens des années 1980 en France notamment, qui avaient comme objectif et l'aval de ces “authentiques héritiers” de la tradition du Vajrayana, une intégration “in vivo”, avec toutes les adaptations et réformes éventuelles voire nécessaires à faire dans l'organisation du “temporel culturel” incontournable !
    Qu'avons-nous à faire d'enclave comme « Lérab-Ling » (pour ne citer que cette organisation...) en France ?

    https://www.babelio.com/livres/Dapsance-Les-devots-du-bouddhisme/879929

     « Oṃ-merta padme hūṃ » ! et la « samaya-Mafia » ... 

    https://www.facebook.com/hridayartha/posts/928232100670063

    http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article25285

    http://www.francetvinfo.fr/societe/religion/la-france-terre-de-mission-pour-le-bouddhisme_1483433.html

    http://www.francetvinfo.fr/societe/religion/le-karmapa-successeur-potentiel-du-dalai-lama_1483441.html

    http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article25213

    https://www.phayul.com/news/article.aspx?article=WHY+LUKAR+JAM+ATSOK+IS+IMPORTANT+FOR+TIBETAN+DEMOCRACY&id=36502&t=1&c=4

    — À lire absolument ...  « Le Maître dans la diffusion et la transmission du bouddhisme tibétain en France » de Cécile Campergue, (ici, pages 15 à 23), © 2012 ed.l'Harmattan

    http://books.google.fr/books?id=CB6EGYnCuogC&pg=PA222&lpg=PA222&dq=lama+rabsel+lodreu&source=bl&ots=hjqRbC4-EH&sig=---swtk3pR_OT_VbC8cUKRRYEsc&hl=fr&sa=X&ei=YWWYU9H-Geey0QWsvICwCA&ved=0CCcQ6AEwATgK#v=onepage&q=lama%20rabsel%20lodreu&f=false

    (nous reviendrons ultérieurement sur cette étude de thèse en doctorat d'un très grand intérêt et qui à notre humble avis fera date, quand bien même il serait parfois dépassé par les évènements dans les années qui ont suivit sont élaboration, soit les années 2003 à 2008 ... !)

    note du 27 juin 2015 : le travail de transcription de 143 "citations" et terminé ... ;-)

    http://www.babelio.com/livres/Campergue-Le-maitre-dans-la-diffusion-et-la-transmission-du-/644762

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    http://www.larbredesrefuges.com/t10962-evenement-rencontre-humanisme-mindfulness#92021

    Nous avons donc ici en le cas d'espèce l'exemple de l'incapacité chronique absolue de cette “troupeau-sphère”, d'accéder à une vision objective et “critique” dans le discernement, et de son laisser aller à des allégations vagues, accusatrices, engendrant une suspicion dont on sait par expérience qu'il en restera toujours quelque chose*
    Aucune argumentation donc, l'étude anthropologique n'est aucunement débattue,  l'auteur est tenu en suspicion de collusion avec “l'ennemi”, dans une théorie du complot paranoïaque qui est rentable, et où il y a “la victime” et le “prédateur”, dans une vison dualiste sans nuances entre le blanc et le noir, évacuant le “dégradé de gris” ...
    À terme cette situation finira par celle du “serpent qui se mord la queue” ad libitum ...
    si bon ordre n'y est pas mis un jour ou l'autre … !


    *“Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose” ; Francis Bacon / « Essai, sur l'athéisme »


    (** https://www.facebook.com/hridayartha/posts/835523573274250

    voir vraiment sordide au plus "haut sommet" de sa hiérarchie :

    http://www.heraldscotland.com/news/crime-courts/chief-suspect-in-murder-of-monk-lived-in-scottish-monasteries.22406343

    https://www.phayul.com/news/article.aspx?id=37080&article=Two+sentenced+to+death+in+Akong+Rinpoche+murder+case&t=1&c=1

    compassion, compassion ... peut-être, et on en parle, on en parle beaucoup, mais surtout "ne Touchez pas au grisbi" ! Perdre sa vie pour quelques deniers !

    … « … nous sommes abreuvés de sourires par des créatures qui dissimulent des crocs de dogue. » …
    « L’Âme de l'épervier », p. 837, Jean Carrière, édition Omnibus © 2009

     http://www.phayul.com/news/article.aspx?article=THE+ARROGANCE+OF+TREASON+by+Jamyang+Norbu&id=34774&t=1&c=4

     Cela est semble-t-il une coutume dans cet institutionnel, voire une "tradition", une "seconde nature" en quelque sorte ; pauvre Tibet !)

    « In my personal experience, there are two taboos in Buddhist organisations, both of which have merit and both of which can be used as manipulative tools. One of them is an injunction against gossip – useful when trying to establish a calm mental state, but also useful to prevent the circulation of critical comment.

    The second is samaya – the bond of loyalty that is one of the key tenets of Tibetan Buddhism. It supports the relationship between teacher and neophyte, but it can be deployed unscrupulously as a threat – break your samaya and attract dire consequences to yourself and your loved ones.

    Another factor is that acceptance into the inner circle around an important guru delivers high status within the organisation. Women are persuaded to view the master as a deity and to be compliant with his wishes and whims, to undertake a punishing workload and be available for sex on demand. They are separated from family and friends, discouraged from contact with the outside world and persuaded to see the organisation as family with the guru (confusingly as father-lover) in absolute power and control. By the time women realise they are being abused, exploited and embedded in a coercive cult, it is often too late for them to extricate themselves. Their investment is total and their chances of making lives for themselves beyond the organisation have dwindled into non-existence. »

    https://www.theguardian.com/commentisfree/belief/2011/jul/01/lama-sex-abuse-sogyal-rinpoche-buddhist

    https://www.facebook.com/hridayartha/posts/862957433864197

     ***

    martine.jpg


    (1) http://joncasse-haute.eklablog.fr/programme-des-activites-c17870245

     

    Dans l'introduction de "Éloge de la folle sagesse" Lee Lozowick nous confie ceci :

    En fait, chacun aspire intuitivement, en son for intérieur, à discerner le vrai du faux, sachant que le vrai est objectif, autrement dit vrai pour tout le monde. Pour aborder cette vérité et l’intégrer dans leur vie, les gens doivent, à un moment donné, se mettre en quête du chemin spirituel.
    La majorité des instructeurs spirituels, des centres, des stages et des livres de cette catégorie ne proposent qu’une forme de consolation. Ils allèchent l’ego par 1a promesse d’une transformation ou d’un éveil, puis lui donnent un petit quelque chose pour le satisfaire. Ils font danser les gens, les amènent à un peu d’extase ou leur font un petit massage, tout cela afin qu’ils soient suffisamment excités pour avoir l'impression d’aller dans la bonne direction. Ces voies encouragent les gens à rechercher ce qu’ils veulent, à savoir le confort et le plaisir plutôt que le dur labeur. Les gens sont si paresseux, si peu résolus à payer le prix pour une vraie découverte, que la plupart des prétendus Chemins spirituels se sont compromis. À force de chercher la réussite de surface au lieu de s’employer à réellement transmettre le Travail*, ils ont capitulé face à l’ego ordinaire. Ils font la volonté de l’ego au lieu de demander à l’élève sur la voie de se conformer à l’exigence d’une tradition authentique.
    Le résultat final d’un tel chemin, c’est que l’élève aboutit non pas à Dieu, non pas à la Réalité, à la Vérité ou à l’Éveil... mais à lui-même ; il ne change pas fondamentalement mais revêt sa névrose d’un nouveau costume. Sa psychologie n’a pas bougé, il est toujours aussi égocentrique ; la seule différence est une nouvelle illusion, celle qui lui fait croire avoir atteint un accomplissement profond et sacré. La plupart des gens se font de l’accomplissement spirituel une idée bien différente de ce qu’il est en réalité.
    —————
    * « Le Travail » : terme emprunté à Georges Ivanovitch Gurdjieff, utilisé tout au long du présent livre pour désigner une méthode traditionnelle de transformation et de maturation de la personne.

    Il ne s’agit pas d’égrener de sympathiques clichés et autres platitudes spirituelles. Non qu’il n’existe pas de réalités cosmiques méritant que l’on s’en émerveille, visions, extases, béatitudes. . . Tout cela existe, en abondance. Mais nous existons aussi au sein d’un écosystème mortel et délicat. C’est un fait, pas moins réel que le précédent.
    ...
    Un chemin spirituel digne de ce nom fera le tri entre ceux qui ont une réelle demande et ceux pour qui la voie n’est qu’un passe-temps, ou encore ceux qui n’ont pas actuellement l'envergure pour s’y engager.
    ...si nous n’avons jamais eu ne serait-ce qu’un avant-goût de la liberté, l’esclavage est supportable. Je ne vois aucun inconvénient à ce que la majorité demeure endormie et ignorante, car la voie baul en particulier, comme la vie spirituelle en général, implique une certaine souffrance en même temps qu’une certaine extase. Mais si nous demeurons sur la Voie, le prochain aperçu sera plus substantiel. Il durera plus longtemps et sera plus déterminant. Finalement, nous goûterons la mangue entière, avec tout son jus, ses fibres et ses aspérités. La totale. Agonie et extase, en même temps.
    ...
    Il n’y a qu’une seule Vérité et beaucoup d'interprétations possibles de cette unique Vérité : les chrétiens en ont une, les bouddhistes une autre, les hindous encore une autre... Mais la Vérité est une, et elle n’a rien à voir avec les arcs-en-ciel, les arbres verdoyants et les belles fleurs jaunes. En fait, elle est plus proche de la douleur et de la peine, mais nous y viendrons ultérieurement.
    Les gens connaissent déjà la Vérité. La vie spirituelle ne consiste pas à leur enseigner quelque chose qu’ils ne sauraient déjà. Même nos mères savent la vérité. Si nous en venions à avoir une conversation suffisamment profonde avec elles, nous découvririons qu’à un moment de leurs vies elles ont eu une extraordinaire révélation du divin. Chacun ou presque a connu ce genre d’expériences, mais comme elles se situent tout à fait en dehors des repères de la conscience ordinaire, comme elles sont de l’ordre de l'étrange et de l'inconnu, nous avons tendance à les enfermer dans le placard, à tourner la clef puis à reprendre le cours de nos existences endormies.
    De plus, il n’est pas si facile de tirer parti de la Vérité lorsqu’elle point en nous. Peut-être serons-nous capables de la supporter si, dans notre ignorance, nous n’en percevons qu’une fraction infime. Mais si, au lieu de cinq pour cent, nous commençons à en voir dix pour cent, quinze pour cent, trente pour cent... alors elle commence à nous poser un problème, parce qu’elle met en cause notre vision du monde dans ce qu’elle a de statique.
    Bien que nous connaissions déjà la Vérité, certaines choses font barrage : nous pouvons connaître la Vérité, le savoir et cependant ne pas être apte à la vivre dans nos existences quotidiennes. Si nous n’accédons pas à la vérité, c’est essentiellement pour deux raisons :
    1. à cause de notre psychologie primale — l'identification qui se met en place chez le petit enfant à partir de ses projections et de ses attentes vis-à-vis du monde ;
    2. du fait de nos illusions à propos de la vie spirituelle — toutes nos fausses croyances au sujet de la méditation, de la pratique, des différents yogas, des lois fondamentales de l'identification, de la nature du réel et de l'irréel, etc.
    ...
    Dans nos existences ordinaires, nous sommes coupés de la Vérité. Tant que nous nous satisfaisons du statu quo, nous ne pourrons en aucune circonstance réaliser la Vérité. Si nous nous sentons en sécurité, plein de certitudes, jamais nous ne chercherons ou ne réaliserons la Vérité. Si nous dansons les yeux dans les yeux de nos compagnons sur la voie, nous ne trouverons jamais la vérité mais la confondrons avec la sensiblerie et le romantisme. Nous ne chercherons la Vérité que si nous sommes dérangés.
    Par conséquent, la raison d’être du chemin spirituel et la fonction d’un maître spirituel digne de ce nom consiste à nous rendre métaphoriquement malades, à provoquer en nous une crise que seule la Vérité pourra guérir. L’une des manières d’y parvenir sera de travailler avec l'irritation, le conflit et la confusion, ...

    En tant que chercheurs spirituels sincères, nous devons passer par une forme de crise et de perturbation qu’aucun remède n’apaisera. Si, alors, nous aspirons réellement à émerger de cette confusion, nous découvrirons la Vérité en nous-mêmes ; pour cela, cependant, il nous faudra être profondément inspirés et prêts à ne reculer devant rien pour atteindre l'objet de notre quête.
    La vie spirituelle n’est pas à la portée de tous ; elle est à la portée des rares personnes qui ont la force, la lucidité et la détermination nécessaires pour s’immerger dans le courant de l'enseignement et le remonter jusqu’à l'océan.
    Et Gilles Farcet d'ajouter dans l'Avant-Propos de "OUI, et Alors ?" (dialogues avec Arnaud Desjardins) :
    ...
    Plus profond encore demeure le pressentiment de ce que pourrait être l'intimité vraie. Au fil de ses nombreux séminaires, Lee s’est fait dans le monde francophone une réputation de « guru iconoclaste », de provocateur impénitent, d'instructeur vaguement sulfureux, pitre pour les uns, joyau de sagesse pour les autres. . . Tout cela ne relève que de la surface. L'intime vérité de Lee est sans doute celle d’un cœur brisé. Brisé par la vie, par la tragédie et la beauté de cette existence et surtout brisé par son maître, le mendiant fou de Tiruvanamalaï, Yogi Ramsuratkumar qui, comme son disciple, cachait sous une façade pour le moins déconcertante un abîme de sagesse.
    Sans doute est-ce au travers de ses « poèmes d’un cœur brisé » - à ce jour non traduits en français — que Lee se dévoile le plus. Adressés pendant plus d’une décennie à son maître, ces textes qui n'auraient jamais été publiés sans la demande insistante de leur destinataire parlent la langue d’un amour qui brûle les ponts derrière lui. Ils disent l’audace d’une intimité radicale devenue pour Lee le noyau de toute relation. « Si vous avez réussi à aimer vraiment ne serait-ce qu’un seul être humain, votre vie n’aura pas été vaine » affirme-t-il en substance.
    En ceux qui se laissent toucher par ce qu’il est,  instille le virus de l'intimité vraie, la volonté déraisonnable de parvenir, au travers des réactions, rejets, stratégies égoïques et camouflages habituels, à aimer son prochain, à commencer par les plus proches puisque, comme il le dirait encore, il est plus facile de se montrer très humain envers la caissière du supermarché qu’envers sa femme ou ses enfants. Il donne à sentir que la spiritualité vivante est une alchimie dont le creuset se nomme intimité.
    L'intimité ne naît pas de la coexistence plus ou moins pacifique de deux ego mais d’un effacement de la revendication personnelle conduisant à la communion.

    Ajout du 19 janvier 2014

    http://www.babelio.com/livres/Lozowick-Eloge-de-la-folle-sagesse/509713

    http://www.babelio.com/livres/Lozowick-Oui-et-alors/563160

    http://www.babelio.com/liste/1876/Pour-une-spiritualite-laique-novatrice

    ---------------------

    En ce qui concerne le fameux « karma vipaka »...

    … « il y a aussi la réalité élargie qui est cette continuité qu’est la vie, la vie jusqu’à la mort qui n’est qu’une autre sorte de vie jusqu’à la renaissance. Dans ce sens, les choses qui se produisent dans notre existence, au lieu d’être des attaques personnelles perpétrées contre nous deviennent un flot ininterrompu de phénomènes naturels. Le karma n’est pas quelque chose d’humain, c’est l’une des forces qui vont et viennent dans le courant ininterrompu de l'évolution. Parfois, quelque chose arrive et nous pensons : c’est un mauvais karma, mais nous ne dirions pas cela du printemps, de l'automne ou de l’hiver. L’hiver peut être, certaines années, particulièrement rude et il ne nous viendrait pas à l’idée de personnaliser cela en disant que l’hiver est méchant d’arriver. Ce ne sont que les forces de la nature. Le karma, c’est la même chose, alors que nous en faisons quelque chose de personnel. C’est de la physique et la physique traite des forces impersonnelles de l'énergie. »

    p. 209

    Chacun d’entre nous a un chemin différent dans la vie, il y a différents déséquilibres karmiques qu’il faut rééquilibrer. Je ne recommande donc pas aux gens de se mettre dans des situations dangereuses simplement pour pouvoir s’y confronter : la vie nous donnera ce dont nous avons besoin. Nous devons la laisser se déployer comme elle se déploiera de toute manière dans notre cas et accepter ce qui est tel que c’est. Ce n’est pas la peine de chercher des occasions de nous tester, il suffit de faire avec ce que la vie nous donne, et la vie nous donne beaucoup de matière à traiter.

    p. 225

    « OUI, est alors ? », Lee Lozowick, Éditions La Table Ronde © 2001

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    La toute première fois, le maître doit mettre le disciple en dhyana. Plus tard, il apprendra comment le faire lui-même. Réaliser atman est une chose, mais réaliser brahman (l'absolu) en est une autre. »

    « Est-ce qu'on peut le réaliser dans une seule vie ? »

    « Cela se peut, et se fait réellement dans une seule vie ; dès que l'entraînement commence, le progrès continue. Quelquefois on obtient la réalisation sur son lit de mort. Quand je me méprenais sur vous hier et pensais que vous aviez soixante-cinq et non cinquante-cinq ans, comme vous avez réellement, j'avais encore un certain doute... »

    « Quel doute, Bhai Sahib ? »

    « Vous comprenez, bien sûr, qu'il n'est pas approprié de dire aux gens combien de temps ils ont encore à vivre ».

    « Oh, Bhai Sahib ! » interrompis-je « s'il vous plaît, n'allongez pas l'entraînement, maintenant que vous savez que j'ai dix ans de moins ! Ne me donnez pas la réalisation seulement sur mon lit de mort ! » « Non. Car ceux qui sont engagés dans le travail l'obtiennent plus rapidement. Vous savez que tout le karma (loi de cause à effet) doit être brûlé entièrement ; je vous l'ai dit déjà. Vous allez souffrir l'injustice, vous serez attaquée, vous serez blessée ».

    p. 49

    « Si je vous ai compris correctement l'autre jour, l'enseignement est donné selon l'état de l'évolution du shishya et selon son caractère. La Vérité n'est que partiellement révélée, et de plus en plus selon les progrès. Donc si je crois au Karma et à la réincarnation, vous me parlerez en conséquence, mais à L., qui n'y croit pas, vous ne le mentionnerez pas. »

    « C'est sans importance que l'on croit à ces choses, et que l'on croit ou non à la Grande Hiérarchie. Le Karma est. L'évolution est. L'humanité est prise dans cette progression. Que l'on croit à certaines choses ou non, ne fait pas de différence. Je n'ai jamais fait allusion à ces choses devant Miss L.. A quoi cela sert-il ? Dans notre système très libre, ce que les gens croient n'a pas d'importance. »

    p. 58

    Lorsque vous êtes sur le chemin avec ferveur et sérieux, vos karmas sont emportés loin de vous. Vous devez les subir, comme je vous l'ai déjà dit l'autre jour, dans votre physique, ou bien ils reviendront à vous dans vos rêves. Une seconde de souffrance en rêve est comme trois ans de réelle souffrance dans la vie. Lorsque vous êtes sur ce chemin vous accélérez et vous payez pour cela dans vos rêves. Si vous vous tenez à l'écart du chemin, une fois... tous les karmas sont à souffrir pleinement dans votre vie quotidienne. Mais une fois sur le chemin, la grâce de Dieu vous touche, vous emporte et le karma mental se dissoudra en rêves. Les souffrances émotionnelles sont dissipées par la souffrance de l'amour. Mais les karmas physiques doivent être soufferts dans le corps physique, puisqu'on n'en aura pas d'autre. Dès qu'on a trouvé notre Maître, il doit être clair que tout est à résoudre dans le corps qu'on a.

    Si Dieu le veut il existe un lieu que les karmas n'atteignent pas. Là, sa grâce est infinie et les karmas tombent.

    p. 63

    Le soir, nous eûmes une discussion sur la doctrine du karma dont il dit que c'était une croyance enfantine. J'étais plus perdue que jamais. Je me défendis avec des arguments de la logique du karma — qui explique tant de choses qui autrement seraient incompréhensibles. Mais point par point, avec ses claires et brillantes argumentations, il fit tomber toutes mes théories. Son habileté à discuter est dévastatrice ; il cloue le bec...

    « Il est difficile de ne faire qu'un avec le Maître » dit-il.

    p. 139

    30 Mars

    Toute la matinée, assise la seule a me tourmenter propos de la doctrine du karma. Si le karma n'existe pas, comment peut-on expliquer l'ordre de l'univers ? Partout on observe la loi de l'action et de la réaction, la cause produisant des effets. Il admet lui-même l'existence du karma en déclarant que l'attachement au Maître produit un vasana si fort qu'il dure toujours.

    Et qu'est-ce que les vasanas ? Ne sont-elles pas des restes de désirs s’élevant des samskaras (*), comme les impressions des actions en chitta (intelligence universelle).

    « C'est une partie du système », dit le Professeur Batnagar quand nous en avons parle. « Il s'agit de détruire toutes les idées préconçues, et toutes nos croyances qui proviennent de la connaissance livresque et de l’étude. Il se peut que quelques-unes de ces idées trouvent leur confirmation plus tard, mais alors elles seront une expérience vivante ; non plus une connaissance livresque. »

    Si j'ai bien compris un Saint souhaite vous donner quelque chose, et des qu'il vous regarde, le karma ne peut plus vous atteindre. Il fait ce qu'il veut, il peut donner quiconque ses capacités, selon son gré. Les karmas sont destinés aux gens ordinaires qui sont sous l'influence de la loi des causes et des effets ; mais pas guides par des Saints. Les gens ne s'abandonnent pas, on les amène a s'abandonner. Si je peux me permettre un conseil, mettez tous vos doutes et soucis en chambre froide et laissez-les la. Ils disparaîtront un jour, et vous verrez tout ça d'un regard neuf. Ne posez plus de questions ».

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    (*) Impressions des actions dans l'Esprit Universel qui conduisent la roue de la renaissance.

    p. 140

    11 Avril

    Le soir, je le questionnai et appris que la pulsion sexuelle n’était pas réveillée par lui, et son pouvoir, comme je le croyais, mais était latente, en une sorte de vasana puissant. « Les anciens karmas constituent une partie du sang (*). C'est en vous. Ils vous auront ramenée de plus en plus en arrière. Mais, des a présent, ça va se briller de soi-même. De temps en temps, vous allez sentir ce feu dans votre corps. Cette souffrance est un feu purifiant, et vous en avez encore beaucoup besoin. »

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    (*) Les souvenirs inconscients sont emmagasines dans la circulation du sang. CG JUNG (Memories Dreams reflections).

    p. 145

    Bien, pensai-je, ce n'est pas une perspective réjouissante pour ne pas dire autre chose.

    « Lorsque vous rencontrez votre Guide Spirituel, c'est en principe votre dernière vie attachée au karma. Ensuite vous êtes supposée être libre pour aller où le Maître vous envoie. Il y a de nombreux plans à part celui de la Terre où on peut servir. Les disciples doivent être libres. Et si le Maître est puissant, il les amènera à travers les trois plans. Mais l'abandon et l'obéissance absolue sont requis ».

    p. 146

    « Ceux qui se disent des Âmes Réalisées, ne le sont pas. Cela ne se dit jamais. Un Wali (saint soufi) est une personne équilibrée. Il sait que ce monde n'est pas mauvais, et qu'il doit vivre dans deux mondes à la fois ; le spirituel et le physique, durant sa vie sur la terre. Il n'y a ni bien, ni mal pour lui ; le bien et le mal sont des concepts relatifs. »

    « Mais je vous ai souvent entendu condamner les choses de ce monde ! »

    « Parce qu'on doit parler comme ça aux gens ordinaires » dit-il en riant. « Sinon, comment sauraient-ils que courir et se passionner pour les possessions terrestres est néfaste ? Mais pourquoi s'embêter à comprendre cela rationnellement ? L'important est de les réaliser. Seules les choses que nous comprenons à travers les réalisations sont réellement à nous. »

    Et plus tard, je dis : « D'après ce que j'ai compris, avant d'avoir rencontré un maître ou un wali, karma fonctionne, mais dès que le wali vous prend en mains, karma n'est plus valable. »

    « Pas immédiatement ; mais peu à peu, avec le désir qui disparaît, karma disparaît aussi ; et un autre ensemble de karma agit. On fabrique d'autres karmas qui nous attachent au Maître et qui nous amènent à la Réalisation. »

    p. 200

    Si vous croyez au karma, vous souffrez pour lui. Ne croyez-vous pas que les mauvaises actions du passé doivent s'acquitter jusqu'au bout par la souffrance ? »

    « Par ailleurs, si vous ne croyez pas au karma, où est-il ? »

    « Mais ne dites-vous pas vous-même que ce niveau terrestre n'est pas le pire Loka, car on peut y créer le karma ? Alors, ça existe ou non le karma ? Je posai cette question, très embarrassée. « Ne répétez pas ce que j'ai dit », répliqua-t-il sévèrement. « Moi-même je n'ai pas foi en des choses comme le karma ; c'est un non-sens. Et vous ne me suivez pas si vous avez des croyances contraires aux miennes ! »

    p. 214

    30 Août

    En essence, ça se réduit à « Ta Volonté sera faite et non la mienne. » Où est le karma, alors, si on n'est plus celui qui agit ? Abandonner la croyance du karma... Je réalisais que c'était la dernière croyance à laquelle je m'accrochais ; elle expliquait si bien l'ordre et la justice du monde. Mais supposons que l'Univers créé soit au-delà de la justice, et de l'ordre, comme nous le pensons ? Alors ?

    J'en étais toute retournée. Il me dépouille de toutes mes croyances ! Sans rien épargner. Celle-ci était la meilleure, la dernière, la plus logique des croyances, toutes les autres, je les avais perdues en chemin... Je ne sais pas à quelle sorte de Dieu il croit au fond, ou s'il croit même. Absurde ! C'est à cause de l'entraînement, qu'il parle comme ça. Tous les hindouistes croient au karma; ils doivent y croire. Mais apparemment, c'est là que se situe mon erreur : il dit qu'il ne croit pas au karma, bien qu'il soit hindouiste de naissance. Je sais aussi que si vous demandez à un sadhu, ce qu'il pense du travail de karma, il vous répondra : « Le karma est bon pour vous, mais pas pour moi ».

    Une grande peur s'empara de moi ; que restera-t-il si toutes les croyances tombent ? Seul l'amour restera.

    p. 215

    Soudain, claire comme le cristal, une pensée traversa mon esprit : une croyance adoptée peut bien être abandonnée ; après tout, on ne naît pas avec l'idée du karma. On l'accepte ; et ce qui a été accepté peut être rejeté : c'est ainsi qu'est fait l'esprit...

    p. 216

    7 Novembre

    « Karma est destiné aux hommes qui ont été capturés par Lui ? » Je le regardais en essayant de comprendre.

    « Seuls ceux qui sont déjà au-delà du karma, ont le droit de rechercher les lois du karma. C'est seulement lorsque vous avez atteint un certain stade que vous avez le droit de vous informer sur les Lois de la Nature.

    Pendant que nous sommes soumis aux lois du karma, il vaut mieux les laisser tranquilles, autrement, nous n'agirions sûrement que pour obtenir des bons résultats du karma. Cela voudrait dire que le moi réapparaîtrait au plus haut niveau. Nous pouvons planter de la mauvaise herbe, mais il nous est impossible de l'extirper. Nous ferions le bien pour le seul intérêt de le faire ; mais pas pour obtenir un bon karma. »

    p. 238

    Après tout, les Pères de l'Église n'étaient-ils pas très avisés en supprimant toutes les idées de réincarnation ? Sinon, autrement, nous ne ferions pas d'effort dans cette vie ! Pourquoi penser à plus tard ? Seul le moment de MAINTENANT compte ; le futur est bien loin... C'est vrai que nous travaillons tous pour le futur, finalement, qu'y-a-t-il d'autre ? Sinon vous ne seriez pas là. Ne pensez qu'à MAINTENANT, oubliez DEMAIN. »

    p. 255

    « Qu'est-ce que ahimsa ? » a demandé le français Philibert l'autre jour.
    « Le vrai ahimsa ne peut pas vraiment être pratiqué sur le plan physique ; pas complètement du moins et pas par tout le monde. Que se passe-t-il dans les régions où rien ne pousse et que les gens doivent trouver de la viande ou du poisson à manger ? Les insectes que nous écrasons sans le savoir sous nos pieds, les germes que nous avalons et détruisons sont la vie, aussi. Ce que nous devons pratiquer c'est l'ahimsa mental et nous devons le vivre entièrement.
    Ne pas tuer des êtres vivants n'est qu'une conception brute d'ahimsa, car c'est bien davantage. Le vrai ahimsa c'est de ne pas nuire aux sentiments des autres, ni à soi-même. C'est ne pas faire de mal aux autres, et ne pas faire de mal à soi-même ».
     « Comment peut-on nuire à nos propres sentiments ou faire du mal à soi-même ? » voulut savoir le Français.
    « Vous nuisez à vos propres sentiments en vous créant des habitudes. Si, par exemple, vous aimez boire du thé, et ne pouvez pas vous en procurer, vous souffrez, n'est-ce pas ? Alors vos sentiments sont touchés par l'habitude créée. Ne jamais, jamais nuire aux sentiments de personne et ne jamais créer d'habitudes dans le vrai ahimsa, voilà ce qu'il faut faire. En créant des habitudes, nous nous emprisonnons nous-mêmes ; emprisonnement est limitation. Et limitation est douleur ».
    p. 164

    « L'abîme de feu », Irina Tweedie, Édition L'Originel © 2002

    http://www.babelio.com/livres/Tweedie-Labime-de-feu-Lenseignement-dun-maitre-soufi/681143

    (ajout de note du 27 janvier 2015)

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    Conscient de ma propre "indigence humaine", même si quelques compréhensions de la dimension de l'Être ou Esprit non-duel fondamental m'habitent parfois, n'ayant point de réelles expériences vécues à ce sujet, n'étant sans doute guère convaincant pour autrui, échoué sur un rivage après tempête, je regarde la Vie se mouvoir, se dérouler et s'enrouler, vagues après vagues sur l'horizon à perte de vue ... rien de plus.

    « Itinéraires étoilés »

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    http://versautrechose.fr/blog3/

  • Millénaire de la naissance de Jowö Marpa du Lhobrag

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    Jowö Mati 1012-1097

    http://www.babelio.com/livres/DETLEF-INGO-LAUF-Lheritage-du-Tibet-nature-et-signification-de-la/572904

    http://www.babelio.com/livres/le-Traducteur-Tilopa-vie-et-chants/699727

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    http://www.babelio.com/livres/Bacot-La-vie-de-Marpa/693057

    extraits de 

    « MILAREPA »

    (traduction de Jacques Bacot, ed. Fayard 1976)

     

    ... Marpa, que le bouddhisme tibétain ne satisfait pas, était allé plusieurs fois dans l’Inde chercher sa doctrine...

     

    ... Marpa avait vécu de la vie mondaine. Il y montrait même beaucoup d’activité et d’énergie. Mais c’était simple concession à la vie et au sentiment général. Dans l’Inde il avait appris à renoncer au fruit...

    ...

    Il faut l’oubli, l’effacement total du moi accidentel, du moi individuel, pour connaître le soi dans sa réalité objective. Méthode intuitive et voie mystique...

    pages 22-23

     

    .. Jowö Matipa de Lhobrag à Mila “bonne-nouvelle” « ... si tu choisis que je te donne la doctrine, il ne dépendra que de ta force d’âme que tu arrives ou n’arrives pas dès cette vie à la Bhodi. »

    Note 2 page 83 : Marpa signifiait par là que les “formules” tantriques n’ont donc pas de vertu “magique” qui dispense de l’effort personnel. Marpa combat la croyance populaire dans l’efficacité automatique des mantras du Tantrayana.

     

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    ... Note 1 page 87 :

    Marpa, avant d’instruire Milarépa, le soumet à de multiples épreuves pour lui faire expier ses crimes. Pourquoi lui en faire commettre de nouveaux ? En admettant même le système de l’homéopathie comme cure morale l’homicide ordonné par Marpa ne peut s’expliquer que par le caractère tout philosophique et non social de la morale bouddhique. Il faut supposer que Marpa ne conçoit aucune satisfaction de vengeance en châtiant ses ennemis, mais veut du même coup favoriser son enseignement et éprouver l’obéissance de son disciple. La vie humaine n’a de valeur que socialement. C’est pourquoi Milarépa expie moins le fait d’avoir tué que celui d’avoir satisfait sa passion de vengeance. Il expie pour le préjudice causé à son propre perfectionnement et non pour le préjudice causé à ses victimes. Il faut se garder de juger les saints bouddhistes selon notre morale européenne qui est toute sociale, sinon on ne les comprendrait pas.

    Note 1, page 106 et 107

    ... «... ici l’ivresse est voulue et rituelle. Importé de l’Inde avec le bouddhisme tantrique par Padmasambhawa et préexistant d’ailleurs dans le chamanisme bön du Tibet, ces excès furent proscrits par le réformateur Djé-Tsongkhapa au XVe siècle. De nos jours, cependant, l’Eglise orthodoxe seule observe la tempérance et le célibat des moines. Les lignées non réformée des lamas-Rouges continue à pratiquer la magie, l’intempérance et l’incontinence.

    Les tibétains laïcs portent chapeaux et natte, depuis la réforme de Djé-Tsongkhapa ils sont tondus et nu-tête.

     

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    http://www.babelio.com/livres/Milarepa-Milarepa-ses-mefaits-ses-epreuves-son-illumination/290646

    ... « Serait on maître de l’univers, au moment de mourir il faut tout quitter. Si on y renonce dès maintenant , on reste toujours serein. C’est pourquoi je fuis le commerce des hommes. »...

     

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    ... Je n'ai aucun intérêt à préserver les dogmes et les institutions des formes de bouddhisme asiatique traditionnelles qui, à mon sens, ne présentent pas de valeurs intrinsèques autres que celles liées aux conditions particulières dans lesquelles elles ont émergé. Pour moi, le bouddhisme est comme un organisme vivant. Pour s'épanouir loin des ghettos où s'enferment ses adeptes, il lui faudra de nouveau s'adapter à un environnement très différent de celui dans lequel il est apparu. Sa pérennité sera ainsi garantie par des influences réciproques avec le monde moderne.

    ...

    Stephen Batchelor

    Aquitaine, septembre 2009

    Préface de, « Itinéraire d'un bouddhiste athée », ed. Seuil © février 2012

    http://www.babelio.com/livres/Batchelor-Itineraire-dun-bouddhiste-athee/431099

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  • Le chant d'illusion

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    Kyabje Tashi Peldjör (Dilgo Khyentsé), et Nyoshul Khen,

    incomparables grands yogis du Dzo-tchen, vous nous manquez vraiment beaucoup !

    « Quand on est à son aise, il n’est rien qui ne paraisse fort agréable ;
    Mais lorsqu’on ne l’est pas, tout inquiète et oppresse.
    L’esprit humain a de la ressemblance avec le soleil,
                                                         qui éclaire les montagnes à proportion de leur hauteur* ;
    Mais en ces temps où nul n’a de force d’âme,
    C’est vous-même, amis de mon cœur, que vous devez désigner du doigt !** »

    « Le chant d’illusion », Nyoshül Khen Rinpoché (Jamyang Dorjé ), page 99, ed. Gallimard “Connaissance de l’Orient” - © 2000

    Jamyang Dorjé  - Camis.jpghttp://www.babelio.com/livres/Rinpoche-Nyoshl-Khenpo-Le-chant-dillusion-et-autres-poemes/321355

    * On ne s’intéresse qu’aux grands de ce monde, dans l’espoir d’un avantage ; eux seuls ont à nos yeux de l’éclat, à l’instar des cimes des montagnes les plus hautes, qui sont éclairées les premières par le soleil.
    ** C’est-à-dire, retournez votre regard vers l’intérieur et reprenez-vous.

    ... « la Grande Complétude », selon la tradition de Longchen Rabjam et Rigdzin Jigmé Lingpa. Nyoshül Khenpo était promis à devenir le maillon suivant de cette chaîne traditionnelle(1)*. Nyoshül Khenpo se rendit alors à Kathog, l'un des six grands monastères des Nyingmapas, où il étudia notamment sous la direction de douze « émanations » (trülkus), de huit grands docteurs (khenpos), et de cinq autres maîtres excellents, quoique non titrés.
    ----------------------
    (1)* Au demeurant, elle ne saurait appartenir à personne, et il n'est que d'en lire les chroniques pour comprendre que les Tibétains ne devraient pas faire tant de cas des hiérarchies ecclésiales. Les maîtres qui ont transmis le Nyingthik, en particulier avant l'époque de Longchenpa, ont souvent été d'une parfaite obscurité, autant que les hagiographies permettent d'en juger — adeptes cachés plutôt qu'illustres prélats.
    p. 15

    http://www.arguillere.org/2017/06/souvenirs-relatifs-a-chhimed-rigdzin-rinpoche-khor-gdong-gter-sprul-1922-2002.html

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    http://www.babelio.com/livres/Krishnamurti-Cette-lumiere-en-nous--La-Vraie-Meditation/81324/critiques?tri=dt

    http://www.babelio.com/livres/Krishnamurti-Cette-lumiere-en-nous--La-Vraie-Meditation/81324/citations?tri=dt

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    http://www.babelio.com/livres/Ferri-Aime-Lacapelle-tome-1--Je-veille-aux-grains/46641

     

     

    Jack Kornfield vient en France ce w.e. du 30 juin 2012 à Paris, nous ne pourrons malheureusement pas nous y rendre. Nous lui souhaitons toutefois la bienvenue et “partage” en notre beau pays de France.

    Mardi 10 juillet : Nous vous informons qu'il est question d'une diffusion en “ligne” par les membres organisateurs, d’une vidéo sur cet événement rare, prévu pour la fin d’été début automne. Nous vous tiendrons informé. De ce que nous avons pu en savoir ces rencontres ont été des plus fructueuses !
    Bien cordialement et amicalement.

    Mardi 18 septembre : Voilà, c'est donc disponible en ligne...

    http://www.association-mindfulness.org/videos.php

     

    C'est excellent, époustouflant de générosité, qui nous ramène à bien des années en arrières quand nous assistions aux conférences de Denise Desjardins (avec qui nous avons eu quelques entrevues personnelles déterminantes) et d'Arnaud dans les années 80.
    Cette générosité et cette luminosité dans la simplicité qui habitait des êtres rares avec qui nous avons eu des liens beaucoup plus profonds, les « vieux » yogis tel que Khaybjé Kalou Randjung Kunkhyab, Jamyang Dorjé  et surtout ce merveilleux et parfait yogi accomplit Tashi Peldjör, plus célèbre sous le nom Dilgo Khyentsé alors très peu connu à cette époque en France, dont le départ nous a laissé, sans doute comme d'autres, bien solitaire et sans recours autres que les liens de pratiques qui nous unissaient, tant les dérives de ces milieux sont effroyables en notre pays !

    Il y a neuf ans une question avait été posée à Thay :
    « Vous aurez 80 ans cette année. Envisagez-vous de vous retirer comme enseignant spirituel à un certain point ? »
    Voici la réponse qu'il offrit :
    "Dans le Bouddhisme l'enseignement est non seulement donné par la parole, mais aussi par notre façon de vivre notre vie. Notre vie est notre enseignement, est notre message. Et depuis je continue à m'asseoir, à marcher, à manger, à interagir avec la sangha et les personnes, je continue à enseigner, même si j'ai déjà encouragé mes étudiants aînés à commencer de me remplacer en donnant des enseignements du Dharma. Les derniers deux ans, j'ai demandé aux enseignants du Dharma, non seulement monastiques mais également laïques, de venir et de donner des enseignements du Dharma. Beaucoup d'entre eux ont offert de magnifiques enseignements du Dharma. Certains enseignements ont même été meilleurs que les miens. Je me vois moi-même dans ma continuation, je ne me retirerai pas. Je continuerai à enseigner, si ce n'est pas par des enseignements du Dharma, alors cela sera par ma façon de m'asseoir, de manger, de sourire et d'interagir avec la sangha. J'aime être avec la sangha. Même si je ne donne pas un enseignement du Dharma, j'aime participer à la marche méditative, à la méditation assise, aux repas en pleine conscience, etc. Ne vous inquiétez pas. Lorsque les personnes sont exposées à la pratique cela les inspire. Vous n'avez pas besoin de parler pour pouvoir enseigner. Vous avez besoin de vivre votre vie en pleine conscience et profondément. Merci."

    http://www.villagedespruniers.net/index.php?option=com_content&view=article&id=212:annonce-officielle-sur-la-sante-de-thay-du-28-juin-2015&catid=45:lettres&Itemid=26

    «  Halte à la bodhisatvacratie ! » 

    « Manuel de l'anti-sagesse : Traité de l'échec sur la voie spirituelle »

    https://www.babelio.com/livres/Farcet-Manuel-de-lanti-sagesse--Traite-de-lechec-sur-l/241359/critiques/3354234
    Gilles Farcet - éditions de poche : © Éd. du Relié 2005

    - Citations - .pdf

     

    Une nouvelle qui va dans le bon sens ...

    https://www.facebook.com/OKCinformation/photos/a.1153247458036898.1073741828.1153088408052803/1624871710874468/?type=3&theater

    ceci est une "bouffonnerie" !

    le bouffon.jpg

    https://www.facebook.com/hridayartha/posts/985733508253255

    chapeau darkness  - Copie.JPG

    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2087903524828749&id=100008273644207

    manuel-de-la-transparution-immediate.jpg

    https://www.babelio.com/livres/Arguillere-Manuel-de-la-transparution-immediate/1060283/critiques/1954776

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    http://www.babelio.com/livres/Odier-Le-grand-sommeil-des-eveilles/134652

    http://www.babelio.com/livres/Chpel-Les-Arts-tibetains-de-lamour--Sexe-orgasme-et-gu/360301

    http://www.babelio.com/livres/Kornfield-Perils-et-promesses-de-la-vie-spirituelle--Un-che/165635#critiques